Semaine 44

  • Le’h Le’ha
Editorial
Retour aux fondamentaux

Revenir à l’essentiel. C’est une résolution que l’on a tendance à prendre souvent. Chacun le sait, le ressent avec acuité : les préoccupations du quotidien, les joies et les peines, la vie en somme, tout cela parvient à chasser de l’esprit les choses vraiment importantes, celles que, justement, on aimerait ne jamais oublier… quand on y pense. N’est-il pas justement temps d’y revenir ? N’est-il pas temps de mettre de côté l’accessoire, au moins un instant, pour retrouver le sens de l’essentiel ? C’est ainsi qu’avec la reprise du cycle annuel de lecture de la Torah, nous assistons, éternellement émerveillés du prodige, à la naissance du peuple juif. Abraham, Isaac, Jacob se succèdent au rythme des semaines qui passent et la structure interne qui soutient notre existence se met en place. Nous le savons aujourd’hui : les siècles n’ont pas pu y porter atteinte. Un peuple apparaît dans sa singularité et, surtout, dans son unité.
L’unité du peuple juif, si différente de toutes les autres formes revêtues par ce beau concept, se décline en individualités multiples. Les communautés juives, dans la richesse de leurs coutumes, dans la tonalité de leurs chants, dans la saveur de leur repas, dans la chaleur de leurs émotions, semblent parfois si dissemblables. Les hommes et les femmes qui les composent ont eux-mêmes des choix de vie, des conceptions des choses par nature éloignés. Pourtant, chacun perçoit comme cette unité, si peu monolithique, est réelle. Au-delà du fondamental amour du prochain, elle exprime quelque chose de plus profond. Les différences ne constituent pas obstacle. Les désaccords éventuels ne sont pas des remises en cause de ce que l’on est. Disons le mot : cette unité d’origine, composée d’éléments disparates que l’on a réunis, cède la place, à son point ultime, à une unité d’ordre supérieur où chacun sait se reconnaître dans l’autre.
Une telle conception ressemble à une douce utopie ? C’est la nature du peuple juif, et la mission qui lui a été confiée, que d’être celui qui croit, agit et réalise. Dans un monde de division, où on finit par penser que tout revient à soi et qu’on est, d’une certaine façon, le centre de l’univers, l’unité est plus qu’un enrichissement. Elle est une évidence. Alors que les tentations de l’oublier peuvent être nombreuses, il nous appartient, jour après jour, de la construire. Ainsi dit la liturgie : « Bénis-nous, notre Père, tous comme un ». « Comme un » pour la bénédiction Divine.
Etincelles de Machiah
Le pouvoir de la joie

La ‘Hassidout pose un principe essentiel : «La joie brise les barrières». A cette idée, il faut ajouter qu’elle brise aussi les limites de l’exil et hâte la venue de Machia’h. C’est dans le même sens qu’il est écrit à son propos (Berechit Rabba 85 : 14 sur Miché 2 : 13) : «Celui qui brise (les limites) montera devant eux».
(d’après un commentaire du Rabbi de Loubavitch, Chabbat Parchat Toledot 5741) H.N.
Vivre avec la Paracha
Lé’h Le’ha : La quête de soi

Dans le livre de Zekharia, un passage décrit la rencontre entre un être humain et une armée d’anges. L’homme y est défini comme «un voyageur parmi les sédentaires.»
«Le voyageur» est l’appellation la plus adéquate pour l’espèce humaine qui ne trouve jamais le repos. D’autres créatures se déplacent également, de lieu en lieu, mais seules les migrations de l’homme sont motivées par le désir d’être ailleurs que là où il se trouve présentement. Contrairement aux souris, aux érables et aux anges qui se contentent d’être ce qu’ils sont, l’être humain est constamment sur le qui-vive, aspirant à aller ailleurs et de préférence dans un ailleurs inconnu jusqu’alors.

Le problème est qu’il ne reste nulle part où aller.
Peu à peu, l’homme a conquis le monde. Un jour, l’un d’eux a réussi la conquête du pôle nord et un autre celle du pôle sud. Un autre être humain encore fut le premier à atteindre le sommet de l’Everest et enfin ce fut «le pas de géant» qui laissa sa première empreinte sur la lune.
Alors, que reste-t-il ? Un voyage vers une autre galaxie ? Une incursion dans le futur ? Ces destinations, si toutefois elles sont atteintes, satisferont-elles l’esprit toujours curieux du voyageur ?
Nous avons tous entendu l’histoire de ‘Haïm Yankel, ce pauvre villageois qui avait rêvé qu’un trésor était enfoui sous un pont de la ville de Cracovie. Il s’y rendit et, arrivé, il reconnut le pont de ses rêves. Le gardien, remarquant un rôdeur portant une pelle et montrant des intentions suspectes, prit le pauvre à partie. Ce dernier lui avoua la raison de sa présence. «Des rêves ! » s’exclama le gardien ironiquement. « Eh bien moi, la nuit dernière justement, j’ai rêvé que dans la maison de ‘Haïm Yankel, le colporteur du village de Usseldorf, un coffre de pièces d’or était enterré sous le mur derrière le fourneau. Et est-ce que je vais voyager jusqu’à Usseldorf pour briser le mur de la maison d’un pauvre hère ?». ‘Haïm Yankel se précipita sur le chemin du retour, démolit le mur qui se trouvait derrière le fourneau de sa maison et vécut heureux grâce à son trésor caché.
Une fois que tous les voyages ont été épuisés, après que toutes les quêtes ont été réalisées, il reste encore une frontière que peu de gens ont traversée, un territoire qu’encore moins de gens ont conquis : la frontière du moi. Nous parcourons la planète et au-delà, nous élaborons les plans de l’univers et de l’infrastructure de l’atome, à la quête de la moindre indication, du moindre signe qui apporte des éclaircissements, mais combien parmi nous sont entrés à l’intérieur de leur propre âme ?
Lé’h Le’ha, cet appel divin à Avraham qui lance et définit l’histoire juive, signifie littéralement : «va pour toi». «Va pour toi, ordonne D.ieu au premier Juif, pars de ta terre, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers la terre que Je te désignerai.»
Quand résonna l’appel divin, Avraham pouvait regarder derrière lui et contempler une vie de découvertes et d’accomplissements sans précédents. Il était celui qui avait découvert la vérité du D.ieu Unique, celui qui avait affronté et vaincu le roi le plus puissant de son temps, celui qui avait bravé la fournaise ardente au nom de ses croyances et celui qui avait converti des milliers de gens à la foi et à la croyance monothéistes. Et à tout cela, il était arrivé par lui-même, sans maître, guide ou voix divine pour le diriger, avec rien d’autre que son immense esprit et sa quête passionnée de la vérité pour le conduire.
Et puis, dans sa soixante-quinzième année, survint le commandement divin : «Va pour toi-même !» Maintenant que tu as achevé tes explorations et atteint tes objectifs, tourne-toi vers l’intérieur et embarque-toi dans un voyage qui te conduira vers l’essence de ton propre être.»
Paradoxalement, plus notre voyage est intime et personnel et plus nous avons besoin d’être guidés et aidés.
Un bon sens de l’orientation peut nous guider à travers le circuit routier le plus labyrinthique. Un sens aigu de la communication peut négocier les politiques bureaucratiques les plus tortueuses. Les données et les connaissances emmagasinées dans notre cerveau facilitent notre poursuite de champs d’études nouveaux. Mais si nous sommes à la recherche d’une voie qui nous guide à l’intérieur de nous-mêmes, le savoir et les aptitudes d’une vie entière se trouvent soudain inefficaces. Nous sommes plongés dans l’obscurité, n’ayant pour seul recours que d’appeler notre Créateur : «D.ieu, qui suis-je ? », crions-nous, « D.ieu donne-moi la clé, dis-moi pourquoi Tu m’as créé !»
Ce paradoxe est implicite dans la première directive de la Torah, adressée au premier Juif. Quand Avraham reçoit le commandement : «Va pour toi-même», cet homme plein de ressources, autodidacte, il lui est enjoint de mettre de côté ses talents innés («ta terre»), la personnalité qu’il a développée pendant sept décades et demi d’interaction avec son environnement («ton lieu de naissance»), et la sagesse acquise et formulée par son esprit phénoménal («la maison de ton père») et de suivre «aveuglément» D.ieu «vers la terre que Je te donnerai».
Dans nos voyages extérieurs, notre savoir, nos talents et notre personnalité sont les outils qui nous permettent d’explorer le monde qui est en dehors de nous. Mais dans notre quête de notre moi profond, ces outils qui constituent un «moi» extérieur, superposé, cachent autant qu’ils révèlent, déforment en même temps qu’ils éclaircissent.
Nous les employons dans notre quête, nous n’en possédons pas d’autres. Mais si notre voyage doit nous conduire à la quintessence de notre être plutôt que vers une illusion, il faut qu’il soit guidé par Celui Qui nous a créés à Son image et a dessiné le projet de notre âme dans Sa Torah.
Le Coin de la Halacha
Qu’est-ce que le Kidouch ?

«Souviens-toi du jour du Chabbat pour le sanctifier» (Exode 20.8).
C’est un commandement de mentionner la sainteté du jour du Chabbat à son début, c’est-à-dire le vendredi soir. Ceci s’accomplit par la récitation de versets rappelant l’importance du Chabbat (en reconnaissant que :
1) D.ieu a créé le monde en 6 jours et, le 7ème, Il s’est reposé ;
2) D.ieu a fait sortir le peuple juif de l’esclavage d’Egypte et nous a donné le repos du Chabbat).
Avant d’entamer le repas du vendredi soir, le maître de maison (et, dans de nombreuses familles, tous les hommes présents) récite le Kidouch en tenant un verre rempli de vin cachère. Le Kidouch est récité debout devant tous les convives qui se tiennent debout également. Celui qui désire se rendre quitte de l’obligation du Kidouch doit en écouter chaque mot et répondre Amen aux deux bénédictions (sur le vin et sur la sainteté du Chabbat et du peuple juif). Il est d’usage de donner à boire quelques gouttes du vin à chaque participant.
Le Kidouch n’est validé que s’il est suivi d’un repas à base de pain ou, éventuellement, de gâteau.
On récite également le Kidouch dans la journée de samedi, normalement après la prière du matin.
Il est préférable d’utiliser du vin ; à défaut on peut réciter Kidouch sur du jus de raisin cachère. Si l’on ne dispose ni de vin ni de jus de raisin – ou qu’on est incapable d’en boire un demi verre – on peut réciter le Kidouch sur les ‘Halot (les pains de Chabbat). On se sera au préalable lavé les mains rituellement avec la bénédiction «Al Netilat Yadayim» afin qu’il n’y ait pas d’interruption entre la bénédiction «Hamotsi» sur les ‘Halot et leur consommation.
Quand on récite le Kidouch sur le verre de vin, on recouvre d’abord les deux ‘Halot qui rappellent la double bénédiction du Chabbat.
Avant de manger le pain, ou le trempe trois fois dans le sel. On distribue les morceaux à tous les convives.

F. L. (d’après le Sidour)
De Recit de la Semaine
Notre Ascension en Tanzanie

Nous étions une douzaine d’individus, âgés de vingt à soixante ans, de différents niveaux d’observance religieuse mais nous allions revenir comme un seul groupe.
C’est Rav David Katz, du Beth ‘Habad de Hendon (Angleterre), qui organise chaque année un trekking dans des paysages exotiques. Le but du voyage est d’entretenir sa forme physique, de lever des fonds pour les activités du Beth ‘Habad et d’offrir aux participants une expérience d’inspiration spirituelle. J’étais le rabbin chargé d’apporter l’inspiration mais c’est moi qui en ai retiré un maximum.
Nous avions assez de temps pour la prière du matin ; l’aéroport de Kilimandjaro n’avait sans doute jamais accueilli un Minyane, un groupe de prière d’au moins dix Juifs : nous nous sommes donc installés dans le parking. Nos Kippot, barbes, Tsitsit attiraient l’attention des passants plus habitués à d’autres sortes de touristes ! Et pour poser le Séfer Torah – puisque c’était un lundi, jour de lecture du rouleau sacré – nous avons convaincu un résident que sa voiture serait bénie s’il nous permettait d’étaler notre rouleau sur son capot…
Nous devions avancer afin d’arriver au bivouac avant la nuit.
Bien équipés, nous pensions être prêts pour l’ascension. C’est alors que je remarquai que nous ne pouvions pas apercevoir le sommet et même la majeure partie de la montagne qui s’élançait dans les nuages. Le doute s’insinua en mon esprit : si le sommet était trop haut pour être vu, peut-être était-il trop haut pour être atteint !
J’avais escaladé Table Mountain au Cap et cela n’avait pas été facile. Et le Drakensberg en Afrique du sud : exténuant. Mais je me souvenais avoir aperçu leur sommet avant de les attaquer.
Je m’étais vraiment bien préparé pour cette expédition. Pas seulement avec quatre mois de longues marches : non, une préparation spirituelle. La Kabbala évoque deux sortes de montagnes : celles de lumière et celles d‘obscurité.
Une montagne est un morceau de terre propulsé vers le ciel, un peu comme la personne qui veut s‘élever au-dessus de la banalité terrestre afin de se rapprocher de D.ieu. C’est peut-être de là que provient cette envie humaine d’escalader les montagnes : un appel de l’âme à s’élever au-dessus de la médiocrité.
Parfois, vous pouvez prévoir votre trajectoire : avant même de commencer, vous voyez où vous arriverez. C’est cela, une montagne de lumière, celle dont on aperçoit le sommet. Certes, l’ascension n’est pas facile mais elle a un sens. Vous constatez que chaque pas vous rapproche du but. Mais parfois il y a des buts impossibles, vous ne vous voyez pas capable de les atteindre. C’est la montagne d’obscurité. Vous avez besoin d’accorder votre confiance à d’autres personnes pour vous guider vers des sommets que vous ne pouviez même pas imaginer. Ce genre d’ascension exige d’engager toutes vos capacités ; parfois, au cours du processus, vous avez l’impression de ne jamais y parvenir, de perdre votre temps. Mais avec une bonne dose de confiance en D.ieu – et de confiance en vous – vous y arriverez. Et alors vous serez devenu quelqu’un d’autre, de fait vraiment vous-même !
Un dernier regard à la civilisation et nous partons.
Le paysage est d’une beauté à couper le souffle, nous sommes suprêmement conscients des merveilles de la Création de D.ieu. Après un coucher de soleil magique reflété sur la neige du Kilimandjaro, nous assistons à l’apparition des étoiles, un spectacle infini, comme la Création. Et dire que D.ieu recrée tout cela et le vaste monde chaque nanoseconde par Sa parole…
A deux heures du matin, nous repartons : la respiration devient de plus en plus difficile ; le ciel est parsemé de diamants mais nous sommes trop occupés à trouver notre souffle.
«Encore loin ?» Nos guides ont dû prendre des cours de psychologie : «A mi-chemin», n’arrêtent-ils pas d’affirmer encore et encore, impassibles.
Chaque matin nous lisons dans nos prières que chaque âme doit louer D.ieu. Le Talmud relie le mot «Nechama» (âme) au mot «Nechima» : pour chaque souffle, il y a de quoi remercier D.ieu !
Le Talmud nous enseigne de prononcer la Amida, la prière principale, avec les yeux dirigés vers le bas mais le cœur vers le haut : leçon d’humilité de l’homme, de grandeur de D.ieu. L’escalade du Mont Méru me donne une autre perspective : regarder combien il nous reste à grimper est désolant. Il vaut mieux surveiller chaque pas que nous entamons et apprécier les efforts déjà accomplis. Il en va de même dans notre processus d’approche du judaïsme. Avancez petit à petit, vous êtes déjà sur la voie vers les sommets.
Le soleil se lève : maintenant je comprends pourquoi les guides voulaient commencer l’ascension la nuit. Si nous avions distingué les pentes vertigineuses et les amas de roches que nous avons franchis, nous n’en aurions pas eu le courage ! Parfois on avance mieux dans la vie quand on ne voit pas l’image en entier… Mais vous avez besoin d’un guide qui connaît la route…
Durant cette ascension, nous avons appris quelques mots de Swahili : celui que nous avons entendu répété encore et encore, c’est «Polé, Polé». Traduction ? «Continue ! Ne perds pas espoir ! Encore un peu !» N’est-ce pas tout le message du judaïsme, de ne jamais perdre espoir ?
Une nouvelle montagne, un pic encore plus haut. Nous sommes pétrifiés mais «Polé, Polé !» Avancez !
Les derniers pas semblent durer une éternité : il n’y a plus de chemin tracé et la roche semble verticale. Soudain, Rav Katz avance et s’écrie : «Je vois le drapeau !» (un drapeau tanzanien est planté au sommet).
Si lui a vu le drapeau, c’est qu’on y est. Un dernier sursaut d’adrénaline me propulse, j’aperçois moi aussi le drapeau mais il faut encore grimper !
Je réalise alors ce que le Rabbi avait répété : quand nous verrons l’étendard de la libération avec Machia’h, bien que cela aura pris plus de temps que nous l’avions pensé, il est là et attend nos derniers efforts !
Pas d’orchestre ou de feu d’artifice quand nous parvenons au sommet. Et le ciel ne s’est pas ouvert. Nous étions heureux certes mais épuisés. Etrangement, on pouvait capter le réseau téléphonique et nous en avons profité pour envoyer des texto à nos amis.
Avant même que j’ai pu savourer l’instant, un des membres de ma synagogue me répondit par texto : «Bravo ! Mais maintenant, il faut redescendre !»
Arriver au sommet est une sensation formidable. Mais on ne peut pas vivre au sommet : ni eau, ni végétation, un froid glacial la nuit, une chaleur suffocante le jour, pas assez d’oxygène et… le vertige.
Aspirer à des hauteurs spirituelles est admirable mais le vrai défi, c’est de traduire ces valeurs au ras des pâquerettes, savoir redescendre.
De retour à la base, nous avons rencontré un jeune Juif de San Francisco, prêt pour débuter l’escalade. La dernière chose qu’il devait s’imaginer accomplir en Afrique, c’était de mettre les Téfiline mais quand un groupe de Juifs ayant concrétisé l’escalade du Mont Méru le lui proposa, il ne put refuser.
A l’hôtel, nous avons rappelé à une Juive américaine venue pour un safari d’allumer les bougies de Chabbat, nous avons appelé à la Torah un homme d’affaires de passage et avons célébré Chabbat avec une douzaine d’Israéliens, ravis de l’exotisme ambiant.
Les patrons de l’hôtel s’étaient pliés en quatre pour satisfaire nos exigences de Chabbat et de cacherout : ils nous réservèrent une partie de la cuisine et enlevèrent la télévision du lobby afin qu’il puisse nous servir de synagogue. Le chef partit pêcher lui-même des poissons avec écailles et nageoires pour notre traditionnel gefilte-fish.
Et si vous vous rendez au Serena Lodge du Lac Manyara, ne soyez pas surpris de trouver du «cholent» sur la carte ! Le chef en est devenu accro !

Rav Ari Shishler – directeur de Chabad Strathavon, Afrique du Sud
www.chabad.org
traduit par Feiga Lubecki