Semaine 18

  • Kedochim
Editorial
A l’ascension de la liberté
Que ressent l’homme enfin libre ? C’est, à l’évidence, une question que chacun est aujourd’hui en état de se poser avec la plus grande sincérité et la plus grande émotion. Pessa’h nous a laissés encore bouleversés par cette profonde transformation, le monde entier nous paraît différent : nous étions les esclaves du Pharaon et nous sommes des homme libres. Personne ne pourra plus jamais remettre en cause la réalité de l’événement non plus que ses immenses conséquences. Nous sommes un peuple et la liberté chante à nos oreilles, enchante notre cœur et notre âme. De fait, les siècles ont passé et notre histoire a bien peu souvent été paisible. Mais, malgré ses drames, et peut-être avec eux, nous avons continué de porter haut cette conscience absolue : la liberté peut s’acquérir, elle ne se perd jamais sinon dans l’esprit de ceux qui renoncent.
Car la liberté connaît de bien nombreux degrés. Lorsque nous avançons de l’un à l’autre, le nouveau nous semble tellement plus élevé que le précédent que celui-ci n’est plus, à nos yeux, qu’une sorte d’esclavage. C’est ainsi que nous découvrons une idée merveilleuse : le progrès. Par lui, rien n’est jamais figé. Notre existence n’est pas un désert de pierre, immuable et stérile. Elle est une étendue immensément changeante et nous sommes les acteurs de son changement. Hélas, parfois le quotidien et ses rudesses nous font oublier les couleurs chatoyantes du monde et de tous ses possibles. Tout se passe comme si nous vivions un retour en Egypte. Mais voici que revient la période de l’Omer.
Comptant les jours qui passent, sanctifiant le temps par ce décompte, nous avançons peu à peu vers la fête de Chavouot. Entre la sortie d’Egypte et le Don de la Torah, le voyage est long : du plus bas de l’impureté au plus haut de la sainteté. Cependant, l’espoir éternel nous anime et nous entraîne. Demain sera différent, c’est certain. La liberté est passée par là, nous pouvons changer tout ce que nous touchons et faire de ce monde, un lieu de bien pour tous.
Jour après jour, nous construisons la vie et cela n’est pas qu’une description théorique. Car l’œuvre à accomplir, si elle est rituelle, est aussi et surtout personnelle. Elle est la voie du perfectionnement en un temps qui ne sait plus où est la perfection ni comment la définir. Elle est œuvre de plénitude en une époque où le partiel fait loi. Elle est révélation du meilleur de soi en une période où le Bien n’est plus une référence absolue. C’est aussi pour tout cela que la liberté est précieuse. Les hommes libres savent fonder et maintenir les civilisations. Pour eux-mêmes et pour les autres. En grandissant, ils élèvent ce qui les entoure. Jusqu’au sommet.
Etincelles de Machiah
Etincelles
Le sens de l’étude

Dans sa description du temps de Machia’h, Maïmonide (Michné Torah, Hil’hot Mela’him, chap. 12 Hala’ha 5) affirme: “l’occupation du monde entier sera seulement de connaître D.ieu”. Si l’idée paraît claire, un point demande cependant à être explicité : pourquoi est-il précisé “seulement”? Sur quoi ce mot insiste-il?
En fait, Maïmonide vient ici nous indiquer qu’en ce nouveau temps, on ne cherchera pas la connaissance pour un autre but, même louable, que celui de comprendre la Torah. C’est alors que se réalisera complètement la notion d’étude de la Torah pour la Torah elle-même.
En effet, puisque les hommes continueront d’accomplir les commandements de D.ieu, ils devront savoir comment les faire. Mais, comme la perfection caractérisera le monde, étudier dans ce but une unique fois sera suffisant. C’est pourquoi la poursuite de l’étude n’aura pas d’autre motif que l’étude elle-même, pour “grandir et embellir la Torah”. (Isaïe 42 :21)
Vivre avec la Paracha
Kedochim : La force dans la retenue

Vous est-il déjà arrivé de perdre le contrôle de vous-même et à la dernière seconde de réussir à vous retenir ? Les batailles intérieures de cette sorte sont souvent associées avec les feux de la circulation et des représentations de ce genre de la police officielle. Quelquefois, elles se rencontrent également sur le front de la vie domestique.
La Paracha Kedochim (Vayikra 19-20) commence avec l’idée que nous devons être saints. Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Le commentateur Rachi explique que le terme «saint» implique la retenue personnelle. Dans la vie, nous sommes confrontés à de nombreuses tentations. Etre saint signifie avoir l’aptitude à contrôler ses impulsions immédiates.
Un autre commentateur, Na’hmanide, souligne que cette retenue peut parfois conduire la personne à un point se situant au-delà de la simple lettre de la loi. La loi juive autorise l’homme à manger de la nourriture cachère. Mais cela signifie-t-il que l’on puisse se comporter comme un glouton ? Selon cette vision, même si la nourriture est aussi cachère que faire se peut, la retenue est la puissance. Elle montre que l’on est réellement libre comme individu, plutôt qu’esclave de son appétit.
Vous rappelez-vous l’histoire de Yaakov, Essav et du plat de lentilles ? L’une des manières de comprendre cette histoire est de voir qu’Essav était prêt à vendre son droit d’aînesse, le bien le plus précieux de sa vie, contre un plat de nourriture. L’on pourrait s’exclamer : «C’est pathétique ! » D’autres pourraient même aller jusqu’à ressentir de la sympathie pour quelqu’un à qui il arrive d’être l’esclave de ses sens. Ils pourraient arguer qu’après tout telle est notre humaine condition. Néanmoins, de nombreux individus aspirent à être maîtres de leur propre être. Un être humain, oui. Un animal : non.
Une grande partie de la Paracha est consacrée à donner des directives à propos de cette espèce de contrôle de soi, dans des domaines différents de la vie. Le thème central en est celui des relations humaines. Le point d’orgue est le fameux enseignement : «Aime ton prochain comme toi-même» (Vayikra 19 :18). Rabbi Akiva en disait que c’est là le grand principe de la Torah ; il concerne tous les autres aspects de la pensée juive. La Paracha nous instruit également de ne pas se venger ni de garder rancune. Cela nécessite très certainement la maîtrise de soi : dans nos actions, nos paroles et même dans nos pensées.
Mais une personne qui parvient à ce contrôle existe-t-elle ? Nous pouvons imaginer qu’elle serait un individu simple, naïf ou inspiré, qui ne voit jamais de mal en quiconque. Ou pouvons-nous imaginer un homme puissant qui a atteint un véritable contrôle de sa personne ?
Qu’est-ce que la puissance? Pendant longtemps, les gens ont pensé qu’il s’agissait d’acquérir la domination sur les autres. Mais désormais nous réalisons qu’il s’agit en fait de la maîtrise de soi-même.
La vie quotidienne nous met face à de nombreux exemples de ces batailles dont parle la Paracha : dans les relations avec nos parents, dans les domaines professionnels, dans les questions de charité, dans les limites entre les hommes et les femmes et également dans notre comportement quand nous sommes réellement en situation de domination sur les autres, en tant que juges. C’est la raison pour laquelle la Paracha nous demande d’être droits dans le jugement du riche comme du pauvre.
Kedochim nous met face au défi de la retenue dans la puissance, pour construire un monde de bonté pour le futur, un monde qui sera entièrement rempli de sainteté.
Revenons sur le principe de l’amour du prochain. L’on connaît l’histoire où le célèbre Sage Hillel, défié de dire toute la Torah sur un pied, répondit à celui qui l’interrogeait : «ce que tu n’aimes pas, ne le fais pas à autrui. C’est là toute la Torah, tout le reste n’est que commentaire. Va et étudie».
L’idée que toute la Torah se concentre autour du thème des relations avec autrui est intriguant. Très souvent, l’on divise les lois de la Torah en deux groupes : celles qui concernent les relations de l’homme avec D.ieu, comme l’observance du Chabbat et les lois de la cacherout et celles qui relèvent des relations avec autrui, comme l’interdiction de voler ou de porter un faux témoignage dans une affaire de justice. Ici, toutefois, Hillel dit en effet que toute la Torah tourne autour du seul principe des relations avec autrui.
Ce principe est clairement exprimé dans la Paracha, nous l’avons vu, en ces termes : «aime ton prochain comme toi-même». Il est inscrit parmi de nombreux autres commandements concernant notre comportement vis-à-vis d’autrui, comme, dans le même verset, celui de ne pas se venger ou de garder rancune. Pourtant, il est clair que c’est un enseignement qui se situe à un niveau bien différent que ces autres commandements.
Nous pouvons comprendre que si une personne observe convenablement cette loi, elle en fera de même pour des commandements comme ne pas voler ou de ne porter de faux témoignage. C’est la raison pour laquelle Rabbi Akiva dit de cette loi : «c’est un grand principe de la Torah». C’est un grand principe parce qu’il inclut plus ou moins la moitié de la Torah : toutes les lois concernant les relations humaines.
Néanmoins, qu’en est-il des lois concernant les relations des hommes avec D.ieu ? Hillel semble aller plus loin que Rabbi Akiva. Pour Hillel, ce commandement inclut toutes les lois de la Torah. Comment le comprendre ?
Une réponse est donnée par Rabbi Chnéour Zalman, le fondateur de la ‘ Hassidout ‘Habad, en ces termes : l’effet attendu de toute la Torah est de nous rendre plus sensibles à l’âme plutôt que simplement au corps. Les Mitsvot (lois) entre l’homme et D.ieu ont pour fonction d’attirer la Divinité dans les aspects matériels de la vie. Elles nous aident à briser la barrière des apparences et à nous lier à la Divinité qui s’y trouve renfermée.
Et cela a un effet direct sur notre manière de considérer les autres. Car en termes physiques et matériels, les gens sont divisés. Mais en ce qui concerne l’âme, nous sommes tous unis. Plus une personne est sensibilisée à cette unité, ressentant un véritable amour pour autrui, plus elle exprime le but de toute la Torah. Et parallèlement, plus une personne observe la Torah, dans tous ses détails, en l’intériorisant réellement, plus elle éprouve un véritable amour pour autrui.
Hillel tire de ce point un autre enseignement que l’on trouve exprimé dans les Maximes de nos Pères. Il nous enjoint d’être les disciples d’Aharon, aimant tous ceux qui sont autour de nous et les attirant à la Torah. Nous pouvons exprimer notre amour vis-à-vis d’autrui en prenant soin d’eux, en termes physiques ou concrets. Mais nous pouvons aussi exprimer notre amour en en prenant soin spirituellement, les aidant à se rapprocher de la Torah. Chacun de nous possède cette puissance d’amour, avec la force de donner aux autres, à la fois matériellement et spirituellement. Grâce à cet amour, nous construisons une réaction en chaîne qui conduit au but de la Création : la paix et l’amour entre l’homme et son prochain, entre les nations, entre l’humanité et D.ieu.
Le Coin de la Halacha
Halakha
Pourquoi lit-on Pirkeï Avot, les «Maximes de nos Pères», chaque samedi après-midi, entre Pessa’h et Chavouot ?

Entre Pessa’h et Chavouot, nous nous préparons à revivre le don de la Torah au mont Sinaï. Pirkeï Avot est un traité talmudique qui contient des recommandations éthiques et morales. Grâce à ces paroles de nos Sages, nous pouvons raffiner notre personnalité et notre comportement, de façon à mériter de recevoir la Torah.
Dans de nombreuses communautés, on continue la lecture de ces six chapitres tout au long de l’été jusqu’au Chabbat qui précède Roch Hachana. En effet, durant l’été, certains ont tendance à se montrer moins stricts dans leur observance des Mitsvot : il convient donc de se renforcer spirituellement pour éviter tout relâchement.

F. L.
De Recit de la Semaine
Histoire
Pessa’h à Ho Chi Minh Ville

Lundi 18 avril 2005
Jeunes mariés, nous arrivons dans ce pays étranger qui a si longtemps fait la une des journaux américains : le Vietnam ! Nous ne connaissons ni la langue ni les usages. Et nous n’avons presque pas de provisions pour Pessa’h à cause d’une stricte restriction des bagages.
Le premier Séder commence samedi soir ; Ra’hel et moi devons préparer une cuisine cachère pour Pessa’h et concocter un repas de fête pour soixante-quinze personnes. Espérons que les Matsot et le vin arriveront à temps depuis Hong Kong.
A l’hôtel, nous réservons plusieurs chambres. Nous déposons nos bagages et, sans même prendre le temps de nous installer, nous téléphonons à Naomi Lee, une femme juive dont le numéro nous a été communiqué par Rav Mordechai Avtzon, directeur de ‘Habad à Hong Kong. Elle nous emmène à Coop Mart : nous emportons pratiquement tout le magasin ! Casseroles, plats, ustensiles divers, verres en plastique etc… Nous remplissons sept chariots.
De retour à l’hôtel, nous commençons une première série de coups de téléphone.
Mardi
Les invitations pour le Séder avaient été envoyées auparavant ; les gens répondent maintenant, pour la plupart par Internet. En attendant, nous nous rendons au magasin d’électro-ménager pour acheter les mixers, fours et autres nécessités de cuisine.
Soudain, Internet ne fonctionne plus. Nous en avons terriblement besoin pour les réservations. Nous appelons la direction de l’hôtel. Nul ne peut accéder à Internet maintenant, nous dit-on. Nous attendons quelques heures et nous rappelons. Il paraît que le serveur Internet de Singapour ne fonctionne plus non plus. Donc il n’y a plus de contact Internet dans toute la ville ! Nous sommes consternés.
Mercredi
Retour à Coop Mart. Nous avons besoin de soixante-quinze couverts, de plats, de plaques de four, de papier aluminium, de boîtes plastique, de pichets et la liste continue de s’allonger.
Nous retournons à l’hôtel avec cet énorme chargement.
Les yeux du personnel chargé de nous aider sont exorbités. La direction nous rappelle que nous n’avons pas le droit d’organiser une réception. Nous les rassurons : ce ne sera pas une réception, juste un dîner entre amis…
Retour au magasin d’électronique pour acheter un congélateur, une cuisinière à gaz et un four. Puis détour par le marché où nous achetons des caisses de fruits et légumes. Oui, nous serons livrés à l’hôtel le lendemain matin. Epuisés, nous nous couchons à vingt heures. Enfin ! Mais c’est le calme avant la tempête !
Bien vite le téléphone sonne : «Monsieur Sudak ! Nous ne permettons pas l’usage du gaz dans les chambres !»
Or, tout cet équipement se trouve sur le camion. La direction de l’hôtel accepte qu’il reste toute la nuit dans le camion, dans la cour. Après, on verra…
Jeudi – cinq heures du matin
Je me réveille en sueur à cause d’un cauchemar : la livraison de fruits et légumes sera-t-elle refusée ? Tout un camion pour un couple de touristes…
J’informe l’homme à moitié endormi à la réception que j’attends beaucoup de nourriture parce que je dois cuire des repas pour toute une semaine, pour la fête de Pâque : «Cuire ? Et avec quoi, Mr Sudak ? Le gaz est interdit dans l’hôtel. Mais ne vous inquiétez pas, je ferai livrer votre commande dans votre chambre !»
Je respire. Au fait, il n’était pas là la veille. D’où connaît-il mon nom ? D’où connaît-il ce problème de gaz ?
La commande arrive et nous stockons ces fruits et légumes dans une chambre à coucher. Nous faisons fonctionner à fond l’air conditionné, créant ainsi une chambre froide improvisée.
Tous le personnel de l’hôtel veut nous aider. La nouvelle a vite circulé : nous les payons royalement ! Un dollar de l’heure ! Au Vietnam, c’est une somme énorme !
A vingt heures trente, nous avons rendez-vous avec la directrice de l’hôtel et lui expliquons : «Nous préparons un dîner auquel participeront certains des vos clients les plus importants : le consul général des Etats-Unis ainsi que celui du Chili : comment faire ?»
Elle réfléchit puis nous propose la grande salle à manger. Ravis, nous acceptons. Mais elle insiste : «Pas de gaz ici !» Comment allons-nous faire ?
Ra’hel dispose maintenant d’une armée de domestiques. Tous préparent les salades, pressent citrons et oranges, font tremper tous les légumes dans une solution anti-bactérienne puis les rincent à l’eau minérale. Il faut aussi enlever les étiquettes de chaque assiette et de chaque couvert : cela prend des heures ! Ra’hel est devenue experte en communication non-verbale mais gestuelle !
Vendredi
Le saumon arrive. Dans la poissonnerie, on a trouvé – par miracle – un couteau jamais utilisé qui nous permettra de préparer les filets dans notre cuisine de Pessa’h. Pour raisons de cacherout.
Deux heures avant Chabbat
L’ambassade israélienne de Hanoi nous recommande Sam. Cela fait dix ans qu’il habite ici ; il est juif et vit avec une Vietnamienne ; leurs enfants sont élevés dans cette culture. Il accepte de participer à notre Séder à condition que tout commence à l’heure et que cela se termine tôt. Je lui assure qu’il en sera ainsi et je prie silencieusement en ce sens !
Le saumon dégage une odeur appétissante. Ra’hel est fantastique ! Comment a-t-elle réussi ?
Nous recevons un e-mail d’un couple américain. Leur fils John habite au Vietnam : «Il n’est pas intéressé à venir. Pouvez-vous le contacter par e-mail ? Il ne veut plus rien avoir à faire avec nous !» J’essaie plusieurs fois de contacter leur fils, notre frère juif. Pas de réponse. Mais à la dernière minute, John arrive pour le Séder !
Samedi soir
Ra’hel accueille les convives en invitant les femmes et jeunes filles à allumer les bougies de la fête.
La salle est en forme de «L» avec une double porte entre les deux parties. Je décide de séparer les convives entre ceux qui parlent anglais et ceux qui parlent l’hébreu. Je me tiens entre les deux et tâche de synchroniser les deux salles. Nous chantons dans les deux langues.
Minuit
Le premier Séder est terminé. Un vrai succès ! Nous sommes absolument épuisés mais formidablement heureux. C’était incroyable. Nous avons hébergé soixante-quinze convives, y compris un groupe amené par le consul américain à Ho Chi Minh, qui est devenu un très bon ami.
Comment Ra’hel a-t-elle réussi à servir un repas gastronomique dans ces conditions ? C’est au-delà de la compréhension humaine ! C’est un miracle de dur labeur, d’ingéniosité, d’aide certaine de la part du Rabbi qui nous a envoyés ici et d’aide divine.
A propos de John : durant presque tout le Séder, il est resté renfermé en lui-même et n’a pas participé. Mais, à la fin du Séder, son visage était rouge d’émotion, on sentait qu’il était touché. Les larmes aux yeux, il remarqua : «De tout ce que mes parents ont fait pour moi dans toute ma vie, vous mettre en contact avec moi pour le Séder était la plus belle preuve d’amour !»
Aussi compliquée et angoissante qu’elle fût, cette semaine a été la plus belle de notre vie !

Rav Ben Tsion Sudak
L’Chaim – N’Shei Chabad Newsletter
traduit par Feiga Lubecki