Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
2 Chevat 5786 / 01.20.2026
Lois relatives au deuil : Chapitre Treize
1. Comment console-t-on les endeuillés ? Après avoir enterré le défunt, les endeuillés se rassemblent et se tiennent à côté du cimetière, et tous les membres du cortège se tiennent autour d’eux rangée derrière rangée. Une rangée comprend au minimum de dix personnes, les endeuillés n’étant pas inclus dans le compte.
2. Les endeuillés se tiennent à la gauche des consolateurs ; tous les consolateurs passent un à un devant les endeuillés et leur disent : « Soyez consolés du Ciel ». Puis, les endeuillés rentrent chez eux. Chacun des sept jours de deuil, ils reçoivent des condoléances, [des mêmes personnes] ou de nouvelles.
3. [Quand le repas de condoléances est servi,] l’endeuillé siège à la tête. Les endeuillés n’ont le droit de s’asseoir que sur le sol, ainsi qu’il est dit : « ils restèrent avec lui, assis à terre ». Ils n’ont pas le droit de s’exprimer avant que l’endeuillé n’entame [la conversation], ainsi qu’il est dit : « personne ne lui adressait la parole », et il est dit : « Après cela, Job ouvrit la bouche, etc. et Eliphaz répondit ». Dès qu’il [l’endeuillé] fait signe de la tête [pour congédier les consolateurs], ils n’ont plus le droit de rester auprès de lui, pour ne pas l’importuner.
4. Quand un défunt n’a pas [laissé] de [proches parents] endeuillés pour recevoir des condoléances, dix personnes respectables viennent et s’assoient à sa place durant les sept jours de deuil , et les autres se rassemblent autour d’eux [pour leur offrir des condoléances]. S’il n’y a pas dix personnes fixes chaque jour, dix autres personnes viennent [le jour suivant] et s’assoient à sa place.
5. Tous ont l’obligation de se lever [en l’honneur] du nassi [lorsqu’il entre dans la maison d’étude], à l’exception de l’endeuillé et d’un malade. À chacun qui se lève devant lui, il [le nassi] dit : « Assis-toi », à l’exception de l’endeuillé et du malade [qui se lèvent, bien qu’ils n’en aient pas l’obligation], car [une telle expression signifierait] « Reste dans ton deuil », « Reste dans ta maladie ».
6. On balaie et on lave la maison de l’endeuillé ; on lave les assiettes, les verres, les cruches, et les flacons, et on allume les lampes. Toutefois, on ne doit pas apporter d’encens ou d’épices.
7. On n’apporte pas dans la maison de l’endeuillé le repas de condoléances dans des ustensiles en argent ou en liège ou ce qui est semblable, mais dans des ustensiles en branches de saule écorcées, pour ne pas faire honte à celui qui n’en a pas [les moyens]. [De même,] on ne lui donne pas à boire dans [des verres en] verre blanc, mais en verre coloré, pour ne pas faire honte aux pauvres qui n’ont pas de bon vin.
8. Personne ne doit boire plus de dix verres [de vin] dans la maison d’un endeuillé : trois avant le repas, trois pendant le repas, et quatre après le repas. On ne doit pas [boire] davantage, de crainte qu’il devienne ivre.
9. On ne s’entretient pas de la loi ou d’idées homilétiques dans la maison de l’endeuillé. Plutôt, on s’assoit dans le chagrin. En présence du défunt, on ne parle que de sujets liés au défunt. Mais s’adonner à l’étude de la Thora devant [le défunt] ou dans le cimetière est défendu.
10. On ne pleure pas un défunt plus de trois jours, et on ne fait pas d’oraison funèbre plus de sept [jours]. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour [le décès d’]une personne ordinaire. En revanche, pour un érudit, tout dépend de sa sagesse. On ne doit [toutefois] pas pleurer [un érudit] plus de trente jours, car il n’est de plus grand que Moïse notre maître, et il est dit : « puis se sont achevés les jours de pleurs du deuil de Moïse ». Et de même, on ne doit pas faire d’oraison funèbre plus de douze mois, [car] il n’est de plus grand en sagesse que notre maître, le saint [Rabbi Juda le Prince, auteur de la Michna], et une oraison funèbre fut tenue pendant douze mois seulement. Et de même, quand on apprend la nouvelle de la disparition d’un sage douze mois [après la date effective du décès], on ne fait pas d’oraison funèbre.
11. On ne porter un deuil excessif pour un défunt, comme il est dit : « ne pleurez pas celui qui est mort et ne le plaignez pas », c’est-à-dire [ne pas pleurer] excessivement, car c’est là la nature du monde. Celui qui s’attriste (excessivement) sur la nature du monde est un sot. Comment doit-on faire ? Trois [jours] de pleurs, sept [jours] d’oraison funèbre, trente jours pour [s’abstenir de] se couper les cheveux et les quatre autres [interdictions].
12. Qui ne porte pas le deuil comme l’ont ordonné les sages est cruel ; [quand un homme a un deuil] il doit être empreint de crainte, soucieux, étudier sa conduite et de se repentir. Quand un membre d’une confrérie décède, tous [les membres de] la confrérie doivent être soucieux. Durant les trois premiers jours [après le décès], il [l’endeuillé] doit se considérer comme si une épée était posée sur son cou, du troisième au septième [jour], comme si elle était posée dans le coin, et ensuite [jusqu’à douze mois], comme si elle passait devant lui dans la rue. [De telles considérations l’inciteront à] se préparer, se repentir, et à s’éveiller de son sommeil. Il est dit : « Tu les as frappés et ils ne sont pas atteints », ce qui implique que l’on doit prendre conscience et en frémir.
2. Les endeuillés se tiennent à la gauche des consolateurs ; tous les consolateurs passent un à un devant les endeuillés et leur disent : « Soyez consolés du Ciel ». Puis, les endeuillés rentrent chez eux. Chacun des sept jours de deuil, ils reçoivent des condoléances, [des mêmes personnes] ou de nouvelles.
3. [Quand le repas de condoléances est servi,] l’endeuillé siège à la tête. Les endeuillés n’ont le droit de s’asseoir que sur le sol, ainsi qu’il est dit : « ils restèrent avec lui, assis à terre ». Ils n’ont pas le droit de s’exprimer avant que l’endeuillé n’entame [la conversation], ainsi qu’il est dit : « personne ne lui adressait la parole », et il est dit : « Après cela, Job ouvrit la bouche, etc. et Eliphaz répondit ». Dès qu’il [l’endeuillé] fait signe de la tête [pour congédier les consolateurs], ils n’ont plus le droit de rester auprès de lui, pour ne pas l’importuner.
4. Quand un défunt n’a pas [laissé] de [proches parents] endeuillés pour recevoir des condoléances, dix personnes respectables viennent et s’assoient à sa place durant les sept jours de deuil , et les autres se rassemblent autour d’eux [pour leur offrir des condoléances]. S’il n’y a pas dix personnes fixes chaque jour, dix autres personnes viennent [le jour suivant] et s’assoient à sa place.
5. Tous ont l’obligation de se lever [en l’honneur] du nassi [lorsqu’il entre dans la maison d’étude], à l’exception de l’endeuillé et d’un malade. À chacun qui se lève devant lui, il [le nassi] dit : « Assis-toi », à l’exception de l’endeuillé et du malade [qui se lèvent, bien qu’ils n’en aient pas l’obligation], car [une telle expression signifierait] « Reste dans ton deuil », « Reste dans ta maladie ».
6. On balaie et on lave la maison de l’endeuillé ; on lave les assiettes, les verres, les cruches, et les flacons, et on allume les lampes. Toutefois, on ne doit pas apporter d’encens ou d’épices.
7. On n’apporte pas dans la maison de l’endeuillé le repas de condoléances dans des ustensiles en argent ou en liège ou ce qui est semblable, mais dans des ustensiles en branches de saule écorcées, pour ne pas faire honte à celui qui n’en a pas [les moyens]. [De même,] on ne lui donne pas à boire dans [des verres en] verre blanc, mais en verre coloré, pour ne pas faire honte aux pauvres qui n’ont pas de bon vin.
8. Personne ne doit boire plus de dix verres [de vin] dans la maison d’un endeuillé : trois avant le repas, trois pendant le repas, et quatre après le repas. On ne doit pas [boire] davantage, de crainte qu’il devienne ivre.
9. On ne s’entretient pas de la loi ou d’idées homilétiques dans la maison de l’endeuillé. Plutôt, on s’assoit dans le chagrin. En présence du défunt, on ne parle que de sujets liés au défunt. Mais s’adonner à l’étude de la Thora devant [le défunt] ou dans le cimetière est défendu.
10. On ne pleure pas un défunt plus de trois jours, et on ne fait pas d’oraison funèbre plus de sept [jours]. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour [le décès d’]une personne ordinaire. En revanche, pour un érudit, tout dépend de sa sagesse. On ne doit [toutefois] pas pleurer [un érudit] plus de trente jours, car il n’est de plus grand que Moïse notre maître, et il est dit : « puis se sont achevés les jours de pleurs du deuil de Moïse ». Et de même, on ne doit pas faire d’oraison funèbre plus de douze mois, [car] il n’est de plus grand en sagesse que notre maître, le saint [Rabbi Juda le Prince, auteur de la Michna], et une oraison funèbre fut tenue pendant douze mois seulement. Et de même, quand on apprend la nouvelle de la disparition d’un sage douze mois [après la date effective du décès], on ne fait pas d’oraison funèbre.
11. On ne porter un deuil excessif pour un défunt, comme il est dit : « ne pleurez pas celui qui est mort et ne le plaignez pas », c’est-à-dire [ne pas pleurer] excessivement, car c’est là la nature du monde. Celui qui s’attriste (excessivement) sur la nature du monde est un sot. Comment doit-on faire ? Trois [jours] de pleurs, sept [jours] d’oraison funèbre, trente jours pour [s’abstenir de] se couper les cheveux et les quatre autres [interdictions].
12. Qui ne porte pas le deuil comme l’ont ordonné les sages est cruel ; [quand un homme a un deuil] il doit être empreint de crainte, soucieux, étudier sa conduite et de se repentir. Quand un membre d’une confrérie décède, tous [les membres de] la confrérie doivent être soucieux. Durant les trois premiers jours [après le décès], il [l’endeuillé] doit se considérer comme si une épée était posée sur son cou, du troisième au septième [jour], comme si elle était posée dans le coin, et ensuite [jusqu’à douze mois], comme si elle passait devant lui dans la rue. [De telles considérations l’inciteront à] se préparer, se repentir, et à s’éveiller de son sommeil. Il est dit : « Tu les as frappés et ils ne sont pas atteints », ce qui implique que l’on doit prendre conscience et en frémir.