Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
1 Chevat 5786 / 01.19.2026
Lois relatives au deuil : Chapitre Douze
1. L’oraison funèbre est un honneur pour le défunt. C’est pourquoi, on oblige les héritiers à payer des pleureurs et des pleureuses et une oraison funèbre est tenue. [Toutefois,] s’il [le défunt] a donné l’ordre [avant son décès] de ne pas organiser d’oraison funèbre en son [honneur], on ne fait pas d’oraison funèbre. En revanche, s’il a donné l’ordre de ne pas l’enterrer, on ne suit pas [sa volonté] car l’enterrement est une mitsva, ainsi qu’il est dit : « Tu auras soin de l’enterrer ».
2. Qui fait preuve de nonchalance pour l’oraison funèbre d’un sage ne prolongera pas ses jours. Qui fait preuve de nonchalance pour l’oraison funèbre d’un homme vertueux devrait être enterré vivant. Quiconque verse des larmes pour [le décès d’]un homme vertueux pour cela a une récompense gardée chez le Saint Béni soit-Il.
3. On ne pose pas un Séfer Thora sur la civière mortuaire d’un sage et on ne le fait pas passer d’une civière à l’autre. On doit faire la civière par la porte, et non la descendre du toit, ce qui permis pour une autre personne [en d’autres termes, si la porte est trop étroite, on doit l’élargir].
4. On doit se lever et s’asseoir sept fois au minimum pour un défunt. [Cette cérémonie] se déroule en présence d’un quorum minimum de dix [hommes]. Seuls les parents [qui ne sont pas en deuil y participent,] elle se déroule le premier jour, au cimetière, là où telle est la coutume. Comment se déroule [cette cérémonie] chez ceux qui en ont la coutume ? On rassemble les autres parents et membres de la famille qui ne sont pas en deuil, et on récite devant eux des complaintes et ce qui est semblable. Puis, on leur dit : « Asseyez-vous, très chers, asseyez-vous ! », et on prononce d’autres [lamentations] quand ils sont assis ; on [leur] dit ensuite : « levez-vous, très chers, levez-vous ! ». On continue [les lamentations] quand ils sont debout et on répète [cette cérémonie] à sept reprises.
5. De même que l’on se lève et s’asseoir [en l’honneur des] hommes là où telle est la coutume, ainsi fait-on pour les femmes. Une oraison funèbre est tenue pour les femmes de la même manière que pour les hommes en tout lieu. Cependant, on ne pose jamais la civière mortuaire d’une femme dans la rue comme pour un homme, car ce serait irrespectueux pour une femme ; [au contraire,] on [prend soin] de l’enterrer directement après son décès.
6. Quand [une personne] recueille les ossements [d’un défunt pour les enterrer à un autre endroit], complaintes, lamentations, bénédiction des endeuillés et consolation des endeuillés ne sont pas récitées. Au contraire, on récite des louanges au Saint Béni soit-Il et des exhortations au repentir.
7. Quand quelqu’un déplace le cercueil d’un défunt d’un endroit à l’autre, si la colonne vertébrale est intacte, on se tient en rang pour lui, on récite la bénédiction des endeuillés, et la consolation des endeuillés ; on prononce une oraison funèbre, même s’il est déplacé après douze mois [à compter du décès]. Mais si la colonne vertébrale n’est pas intacte, on ne prononce pas d’oraison funèbre, on ne se tient pas en rang, on ne récite pas la bénédiction des endeuillés, ni la consolation des endeuillés. La bénédiction des endeuillés correspond à ce que l’on dit dans la maison de l’endeuillé, et [la consolation] des endeuillés à ce que l’on dit lorsque l’on se tient en rang.
8. Celui qui recueille les ossements de son père ou sa mère doit porter le deuil durant toute la journée. Au soir, il ne porte plus le deuil, même s’ils [les ossements] sont enveloppés dans son drap. On ne récite pas [dans ce cas] de complainte.
9. On ne récite pas d’oraison funèbre pour [le décès d’]un mineur. À partir de quel âge fait-on pour lui une oraison funèbre ? Pour les fils de pauvres ou de personnes âgées , [à partir de] cinq ans. Pour les fils de personnes riches, [à partir de] six ans. [Il n’y a pas de différence dans ce contexte entre] garçons et filles.
10. Quand un enfant meurt dans les trente jours, il est porté [au cimetière] dans le giron [à la main, sans cercueil ou civière], et est enterré en présence d’une femme et deux hommes, mais non en présence d’un homme et deux femmes, du fait de l’isolement [qui est interdit]. On ne se tient pas en rang, et on ne récite pas la bénédiction des endeuillés, ni la consolation des endeuillés. [S’il meurt] après trente jours révolus, il est transporté dans un petit cercueil porté dans les bras. On se tient en rang [devant les endeuillés], on récite la bénédiction des endeuillés et la consolation des endeuillés. S’il [meurt] à douze mois, il est porté dans une civière mortuaire.
11. Quand [un corps] est transporté dans une civière mortuaire, les gens en général doivent avoir du chagrin pour lui, et quand il n’est pas transporté dans une civière mortuaire, il n’est pas nécessaire que la communauté en général en soit attristée. Quand une [personne qui était] connue de la communauté [décède], la communauté dans son ensemble prend part [à ses funérailles]. Et quand une [personne] qui n’était pas connue de la communauté décède, la communauté n’est pas obligée de prendre part [à ses funérailles]. Là où les femmes ont l’habitude de suivre la civière mortuaire, elles suivent [la civière mortuaire], [et là où elles ont l’habitude de] précéder la civière mortuaire, elles précédent celle-ci.
12. Pour les esclaves et les servantes, on ne prononce pas d’oraison funèbre, et on ne se tient pas en rang ; on ne récite pas la bénédiction des endeuillés, ni la consolation des endeuillés. Plutôt, on dit [à leur propriétaire] la même formule que [lorsqu’il perd] son bœuf ou son âne : « Puisse l’Omniprésent combler ta perte ».
2. Qui fait preuve de nonchalance pour l’oraison funèbre d’un sage ne prolongera pas ses jours. Qui fait preuve de nonchalance pour l’oraison funèbre d’un homme vertueux devrait être enterré vivant. Quiconque verse des larmes pour [le décès d’]un homme vertueux pour cela a une récompense gardée chez le Saint Béni soit-Il.
3. On ne pose pas un Séfer Thora sur la civière mortuaire d’un sage et on ne le fait pas passer d’une civière à l’autre. On doit faire la civière par la porte, et non la descendre du toit, ce qui permis pour une autre personne [en d’autres termes, si la porte est trop étroite, on doit l’élargir].
4. On doit se lever et s’asseoir sept fois au minimum pour un défunt. [Cette cérémonie] se déroule en présence d’un quorum minimum de dix [hommes]. Seuls les parents [qui ne sont pas en deuil y participent,] elle se déroule le premier jour, au cimetière, là où telle est la coutume. Comment se déroule [cette cérémonie] chez ceux qui en ont la coutume ? On rassemble les autres parents et membres de la famille qui ne sont pas en deuil, et on récite devant eux des complaintes et ce qui est semblable. Puis, on leur dit : « Asseyez-vous, très chers, asseyez-vous ! », et on prononce d’autres [lamentations] quand ils sont assis ; on [leur] dit ensuite : « levez-vous, très chers, levez-vous ! ». On continue [les lamentations] quand ils sont debout et on répète [cette cérémonie] à sept reprises.
5. De même que l’on se lève et s’asseoir [en l’honneur des] hommes là où telle est la coutume, ainsi fait-on pour les femmes. Une oraison funèbre est tenue pour les femmes de la même manière que pour les hommes en tout lieu. Cependant, on ne pose jamais la civière mortuaire d’une femme dans la rue comme pour un homme, car ce serait irrespectueux pour une femme ; [au contraire,] on [prend soin] de l’enterrer directement après son décès.
6. Quand [une personne] recueille les ossements [d’un défunt pour les enterrer à un autre endroit], complaintes, lamentations, bénédiction des endeuillés et consolation des endeuillés ne sont pas récitées. Au contraire, on récite des louanges au Saint Béni soit-Il et des exhortations au repentir.
7. Quand quelqu’un déplace le cercueil d’un défunt d’un endroit à l’autre, si la colonne vertébrale est intacte, on se tient en rang pour lui, on récite la bénédiction des endeuillés, et la consolation des endeuillés ; on prononce une oraison funèbre, même s’il est déplacé après douze mois [à compter du décès]. Mais si la colonne vertébrale n’est pas intacte, on ne prononce pas d’oraison funèbre, on ne se tient pas en rang, on ne récite pas la bénédiction des endeuillés, ni la consolation des endeuillés. La bénédiction des endeuillés correspond à ce que l’on dit dans la maison de l’endeuillé, et [la consolation] des endeuillés à ce que l’on dit lorsque l’on se tient en rang.
8. Celui qui recueille les ossements de son père ou sa mère doit porter le deuil durant toute la journée. Au soir, il ne porte plus le deuil, même s’ils [les ossements] sont enveloppés dans son drap. On ne récite pas [dans ce cas] de complainte.
9. On ne récite pas d’oraison funèbre pour [le décès d’]un mineur. À partir de quel âge fait-on pour lui une oraison funèbre ? Pour les fils de pauvres ou de personnes âgées , [à partir de] cinq ans. Pour les fils de personnes riches, [à partir de] six ans. [Il n’y a pas de différence dans ce contexte entre] garçons et filles.
10. Quand un enfant meurt dans les trente jours, il est porté [au cimetière] dans le giron [à la main, sans cercueil ou civière], et est enterré en présence d’une femme et deux hommes, mais non en présence d’un homme et deux femmes, du fait de l’isolement [qui est interdit]. On ne se tient pas en rang, et on ne récite pas la bénédiction des endeuillés, ni la consolation des endeuillés. [S’il meurt] après trente jours révolus, il est transporté dans un petit cercueil porté dans les bras. On se tient en rang [devant les endeuillés], on récite la bénédiction des endeuillés et la consolation des endeuillés. S’il [meurt] à douze mois, il est porté dans une civière mortuaire.
11. Quand [un corps] est transporté dans une civière mortuaire, les gens en général doivent avoir du chagrin pour lui, et quand il n’est pas transporté dans une civière mortuaire, il n’est pas nécessaire que la communauté en général en soit attristée. Quand une [personne qui était] connue de la communauté [décède], la communauté dans son ensemble prend part [à ses funérailles]. Et quand une [personne] qui n’était pas connue de la communauté décède, la communauté n’est pas obligée de prendre part [à ses funérailles]. Là où les femmes ont l’habitude de suivre la civière mortuaire, elles suivent [la civière mortuaire], [et là où elles ont l’habitude de] précéder la civière mortuaire, elles précédent celle-ci.
12. Pour les esclaves et les servantes, on ne prononce pas d’oraison funèbre, et on ne se tient pas en rang ; on ne récite pas la bénédiction des endeuillés, ni la consolation des endeuillés. Plutôt, on dit [à leur propriétaire] la même formule que [lorsqu’il perd] son bœuf ou son âne : « Puisse l’Omniprésent combler ta perte ».