25 Elloul 5782 / 09.21.2022

Houmach : Chevii de Nitsavim - Vayele'h avec Rachi
Tanya : 19: Oté... De Atsilout (p.254)
. On lit tous les Tehilim, le matin.
. Jour de Farbrenguen.
. On dit les Seli'hot peu après minuit. Mais, les autres jours, on les dit au lever du jour.
(En effet, on dit dans les premières Seli'hot "à l'issue de notre repos" et l'on ne peut réciter les treize attributs de Miséricorde avant minuit.)
. Lorsque Nitsavim et Vayele'h sont séparées, on lit, pendant le Chabbat Nitsavim, pour le Chevii comme pour le Maftir, le passage commençant par «Vois, J'ai donné devant toi».

L'Admour Hazaken raconta:
«Lorsque j'étais à Mezeritch, j'entendis de mon maître, le Maguid, du nom de son propre maître, le Baal Chem Tov, que le septième mois, qui est le premier mois de l'année (Tichri) est béni par D.ieu Lui-même, au cours du Chabbat Mevare'him, c'est-à-dire le dernier Chabbat du mois d'Elloul. Et c'est par cette force que les Juifs peuvent bénir les onze (autres) mois de l'année.
Il est écrit que «vous êtes présents aujourd'hui». Ce verset fait allusion à Roch Hachana, jour du jugement, ainsi qu'il est dit (Job 2, 1) «et ce sera le jour», le Targoum précisant «le jour du grand jugement». "Vous êtes présents" signifie que vous vous tenez fermement debouts et sortez triomphants du jugement.
Durant ce Chabbat qui précède Roch Hachana, le dernier du mois d'Elloul, on lit la Paracha commençant par «vous êtes présents aujourd'hui». Car celle-ci est la bénédiction divine, accordée pendant le Chabbat qui bénit le septième mois. Ce dernier est rassasié et rassasie Israël de tout le bien pour toute l'année à venir.
(D.ieu transmit, en effet, la force aux Juifs de proclamer le nouveau mois lors de la sortie d'Egypte. Or, proclamation et bénédiction sont liées.
Tichri est le septième mois de l'année des fêtes, qui commence en Nissan et le premier mois calendaire. Il est béni par D.ieu Lui-même. C'est la raison pour laquelle la bénédiction du mois n'est pas récitée à la synagogue, comme c'est le cas pour les autres mois.
C'est précisément le début de la Parchat Nitsavim qui précise les termes de cette bénédiction. De plus, Cheva, sept, se lit avec une ponctuation différente, Sova, satiété.)