Celui qui voit des éclairs récite la bénédiction :
«Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Ossé Maassé Béréchit».
«Béni sois-Tu, Eternel, Roi du monde, qui fait la Création (comme) au commencement».
Celui qui entend le tonnerre récite la bénédiction :
«Barou’h Ata Ado- naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Cheko’ho Ouguevourato Malé Olam».
«Béni sois-Tu, Eternel, Roi du monde, dont la force et la puissance remplissent le monde».
On ne prononce ces bénédictions qu’une fois dans la journée sauf si le ciel s’est calmé et que l’orage a recommencé.
Celui qui aperçoit un arc en ciel récite la bénédiction : «Barou’h Ata Ado- naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Zo’hère Habrit Venéemane Bivrito Vekayame Bemaamaro».
«Béni sois-Tu, Eternel, Roi du monde qui se souvient de l’alliance, qui est fidèle à Son alliance et qui exécute Sa parole».
On ne regarde pas trop longtemps un arc en ciel car c’est un pâle exemple du Trône de D.ieu (comme il est écrit dans Ezékiel 1).
Selon Rabbi Chnéor Zalman (Choul’hane Arou’h Harav), on prononce ces bénédictions même si on se trouve en train de prier, même pendant le Chema (à part le premier verset «Chema Israël» et la phrase qui suit : «Barou’h Chem Kevod Mal’houto Leolam Vaèd»).
En effet, il est permis alors de s’interrompre pour saluer un roi de chair et de sang, donc à plus forte raison pour saluer le Roi des rois. Par contre, on ne récitera pas ces bénédictions si on est en train de prier la Amida.
Selon certains décisionnaires, quand on voit un arc en ciel, on ne devrait pas le signaler aux personnes alentour car c’est un signe qui nous rappelle que le monde aurait mérité la destruction comme au temps de Noa’h (Noé) mais que D.ieu a pitié et se souvient de Son alliance qu’Il avait conclue avec Noa’h.

F. L. (d’après Rav Yossef Ginsburgh)