Qu’est-ce que la prière Tal Oumatar ?

Cette année, on joute les mots «Tal Oumatar Livra’ha» («Donne la rosée et la pluie pour la bénédiction») dans la 9ème des 18 (19) bénédictions de la Amida (prière silencieuse prononcée debout) à partir du mercredi soir 5 décembre (qui est aussi le 2ème soir de ‘Hanouccah). Ces mots sont insérés dans la prière quotidienne jusqu’à la veille de Pessa’h.
Si on a oublié de dire «Tal Oumatar Livra’ha» avant d’avoir commencé la bénédiction suivante, on reprend à partir du début de la bénédiction «Bare’h Alénou». Si on a déjà entamé la bénédiction suivante («Teka Bechoffar»), on peut insérer les mots «Tal Oumatar Livra’ha» dans la 16ème bénédiction «Chema Kolénou».
Si on a conclu cette bénédiction de «Chema Kolénou» mais qu’on n’a pas encore commencé «Retsé», on l’insère à ce moment.
Si on a déjà commencé «Retsé» mais qu’on n’a pas encore dit : «Yihyou Leratsone» (à la fin de la Amida), on reprend à partir de «Bare’h Alénou».
Cependant si on a déjà prononcé «Yihyou Leratsone» et qu’on a donc terminé la Amida, il faut recommencer toute la Amida.
Par cette prière, nous demandons à D.ieu de nous accorder la pluie qui fera pousser les récoltes, en particulier le blé pour les Matsot de Pessa’h et le cédrat pour l’Ethrog de Souccot. Nous demandons que cette pluie soit bénéfique – pour la bénédiction – et ne soit pas trop abondante, ce qui serait catastrophique.
Grâce à la rosée et la pluie, le labeur de l’agriculteur se trouve béni. De même les efforts produits par l’homme ici – bas appellent la bénédiction divine.

F. L. (d’après le Kitsour Choul’han Arou’h)