Les parents doivent être conscients que leur propre conduite - entre eux, avec leurs enfants et avec d’autres personnes - influence énormément le développement et la personnalité de leurs enfants, bien plus qu’ils ne se l’imaginent.
L’enfant qui voit dans son père ou sa mère l’exemple vivant d’un Juif engagé désirera lui ressembler et le respectera.
Le père sera scrupuleux dans son emploi du temps : il étudiera régulièrement la Torah, s’associera aux prières à la synagogue, évitera de parler pendant la prière… Si les parents sont fiers de leurs propres ancêtres - qui étaient par exemple de grandes sommités, - ils s’efforceront d’être aussi un objet de fierté juive pour leurs enfants et petits-enfants.
Le parent qui désire sincèrement le bien de son enfant (et quel parent juif ne le désire-t-il pas ?) se souviendra toujours qu’il dispose d’un cadeau inestimable
1) qu’il ne peut acheter, même avec tout l’or du monde ;
2) que personne d’autre que lui (ou elle) ne peut transmettre à son enfant ;
3) que l’enfant ne peut acquérir d’aucune manière en comptant sur ses propres capacités. Ce cadeau, c’est le fait de pouvoir être fier de ses parents… ;
Le père emmènera ses enfants - même petits - à la synagogue et veillera à ce qu’ils répondent «Amen» et «Yehé Chemé Rabba» ; il les surveillera afin qu’ils ne dérangent pas les autres fidèles.
Les parents n’émettront aucune critique des professeurs devant leurs enfants : il convient plutôt de régler d’éventuels problèmes directement avec les personnes concernées.
Les temps d’étude de l’enfant doivent être respectés : on évitera de fixer des rendez-vous (médecin, dentiste etc…) ou de faire des courses avec l’enfant pendant les heures d’école. De même, on habituera l’enfant à être ponctuel et à arriver à l’heure à l’école.
F. L. (d’après les enseignements de Rav Chaim Mordechai Isaac Hodakov)