Même si cela implique une baisse de concentration
Certaines personnes estiment qu’elles peuvent mieux se concentrer sur les mots de la prière dans le calme de leur maison plutôt que dans une synagogue, avec un Minyane (minimum requis de dix hommes âgés de plus de treize ans). Cependant il est écrit dans le Choul’hane Arou’h (Ora’h ‘Haïm 90. 16) : « Il est obligatoire de prier avec un Minyane, même si pour cela, on doit marcher près de deux km – et même si cela impliquera une baisse de sa concentration ».
Citations :
Le Rav Moché Feinstein remarquait : « Celui qui prie sans un Minyane ne peut être certain que sa prière sera acceptée – quel que soit son degré de concentration. Et si la prière n’est pas acceptée, il n’aura donc pas accompli la Mitsva, l’obligation, de prier : en effet, la prière à l’intérieur d’un Minyane est toujours acceptée par D.ieu ».
Le ‘Hafets ‘Haïm conseillait : « Priez avec un Minyane car la prière a plus de chances d’être acceptée ». De plus, quand on prie avec un Minyane on peut prononcer plus de prières (« Kaddich », « Bare’hou », « Kedoucha » etc…), donc s’acquitter de l’obligation instituée par le roi David, de réciter cent bénédictions. On permet également à d’autres Juifs de réciter le « Kaddich » pour leurs parents disparus. On pourra aussi écouter et se rendre quitte de la lecture de la Torah.
Répondre « Amen Yehé Chémé Rabba… au Kaddich avec force et ferveur permet de déchirer les mauvais décrets et de réduire au silence tous les accusateurs. Même si on n’a pas réussi à réunir un Minyane, il est néanmoins préférable de prier dans une synagogue car c’est un endroit saint.
Être parmi les premiers
Il est recommandé d’arriver parmi les premiers à la synagogue, et plus encore, d’arriver le dixième, car ainsi on complète le Minyane. Celui qui se rend matin et soir à la synagogue et s’y conduit comme il convient mérite de vivre longtemps.