Nos Sages accordent une importance particulière au fait de saluer autrui. De nos jours, la politesse exige qu’on se salue mais, disait le précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak, ceci est devenu une formalité froide au point que, parfois, au lieu de comprendre : “La paix sur vous”, on comprend plutôt: “Va-t-en et laisse-moi en paix!”…

Saluer toute personne


Il convient de saluer toute personne même si on ne la connaît pas vraiment. Il est recommandé d’être le premier à saluer et de ne pas attendre que l’autre personne le fasse d’abord.
Celui qui ne répond pas au salut de l’autre est appelé voleur comme il est dit (Isaïe 3. 14) : “L’objet volé au pauvre se trouve dans vos maisons” c’est-à-dire: le pauvre ne possède rien, mais si on ne lui a même pas rendu son “bonjour”, c’est comme si l’avait volé (Rachi).

 Avant la prière


Avant la prière du matin, on évite de se saluer afin de “saluer” en premier lieu le Créateur. Cependant si l’autre personne risque de se vexer, on lui fera un signe discret avec une formule de politesse adaptée. De cette manière, on évitera de s’occuper d’autre chose avant la prière.
On évite de dire “bonjour” à une personne qui est dans les sept jours de deuil et on ne lui parle pas tant qu’elle n’a pas entamé la conversation.


En hébreu, on se salue avec le mot “Chalom”, paix. Il convient donc de saluer aussi bien la personne qu’on aime que celle qu’on apprécie moins et, de cette manière, on cherchera à établir vraiment une relation de paix. Pour cela, chacun s’efforcera d’effacer son orgueil et de reconnaître les qualités de l’autre.

F. L. (d’après Rav Yossef Guinzbourg)