Semaine 20

Editorial
Lecture d’été
Nous nous avançons, sans que rien puisse nous retenir, vers l’été, sa chaleur et tout ce que la saison peut nous offrir. La nature même s’en est, comme chaque année, rendu compte : les arbres ont reverdi et tout ce qui est lié au monde matériel sent monter en lui une nouvelle puissance. En fait, tout se passe comme si le but de la période consistait à nous entraîner à donner à l’aspect physique des choses et de nous-mêmes une place majeure. C’est alors que, du fond de notre conscience, monte une lancinante question : une telle démarche est-elle bien justifiée ? Certes, le judaïsme n’a jamais prôné l’ascèse. Bien au contraire, le monde, créé par D.ieu, doit devenir, par notre effort, Sa demeure. Et, en tout état de cause, il est le lieu et l’instrument de Son service. Pourtant, le risque existe de le laisser devenir une grossière carapace de matérialité qui repousserait la lumière du spirituel, nous empêchant ainsi de la percevoir et faisant de nous les otages d’un univers qui aurait perdu tout contact avec le sens de son existence. Comment faire pour vivre l’été qui monte de la bonne manière, sans rien perdre de soi ?
Comme souvent au sein du peuple juif, le secret tient peut-être dans un livre. Il se nomme «Pirkei Avot – Maximes des Pères» et développe en quelques chapitres les chemins du lien avec D.ieu. La tradition veut qu’on le lise et l’étudie chaque Chabbat dans la période. Et les Sages de le présenter comme une sorte d’antidote à la folie des choses du monde. Car la nature de l’homme est bien là. Il peut être si facile et donc si tentant de céder à un certain culte du corps. La société qui nous entoure encourage parfois un tel choix, donnant à la déjà vieille notion de « civilisation des loisirs » une connotation d’oubli. C’est pourquoi, il est bon, justement dans cette période, de reprendre un peu de hauteur. Il est bon, Chabbat après Chabbat, au fil d’un livre – comme on dirait au fil d’un fleuve – de retrouver ces notions simples et complexes, anciennes et nouvelles à la fois, qui, base de notre peuple, continuent de le construire.
«Celui qui veut aller au-delà de l’application stricte de la loi accomplira les paroles des Pères» nous est-il recommandé. Et sans doute n’en faut-il pas moins. Car c’est bien de toute notre présence dans le monde et du rôle qu’il nous appartient d’y jouer qu’il est question ici. En ces matières, si la règle est indispensable, la recherche du sens l’est tout autant. C’est ainsi que les «Pirkei Avot» prennent le caractère d’un rendez-vous attendu. Avec soi, son passé et son avenir. Avec le monde, sa grandeur et le projet Divin qu’il porte. Avec le temps, dont les ensoleillements doivent d’abord être ceux de la lumière de notre âme.
Etincelles de Machiah
Les dernières étapes
Nous sommes à présent dans les dernières étapes du processus de raffinement spirituel du monde : c’est le temps des «talons de Machia’h».
Dans une telle période, nous pourrions penser à tort que certains aspects de ce monde sont bien éloignés de toute possibilité de raffinement/spiritualisation. Mais aidons-nous d’une métaphore : c’est dans les derniers stades de la cuisson qu’une marmite bout plus fort et c’est alors que ce qui se trouvait tout au fond est propulsé à la surface. C’est le processus auquel nous assistons aujourd’hui. Tous ces éléments qui, jusqu’ici, semblaient au-delà de la portée de tout raffinement, en sont à présent très proches car le processus a pris une ampleur et une puissance inconnues jusqu’alors.
(d’après les Iguerot Kodech du Rabbi Rachab, vol. I, p. 266) HN
Vivre avec la Paracha
Be’har : L’année sabbatique : six raisons

Les fermiers, en Israël, sont requis, par la loi juive, de respecter la Chemitah laissant leurs champs reposer une année entière, une fois tous les sept ans (Vayikra 25 :1-7). Pourquoi la Torah donne-t-elle cet ordre ?
1) Le sol
Les philosophes anciens voient dans la Chemitah une occasion de laisser reposer et de rafraîchir le sol. Néanmoins, cette théorie, sans rien pour la renforcer, est insuffisante dans la mesure où le sol requiert des repos plus fréquents qu’une fois tous les sept ans. (Le Talmud évoque souvent une formule où l’on travaillerait la terre deux ans pour la laisser reposer une année. Aujourd’hui pour ce faire, on utilise des fertilisants et la rotation des récoltes, mais aujourd’hui encore, le repos de la terre est considéré comme une formule adéquate)

2) Un macro Chabbat
D’autres voient la Chemitah comme un Chabbat à grande échelle. Nous nous reposons le Chabbat pour démontrer que D.ieu a créé l’univers en six jours et a interrompu Sa tâche le septième jour. De la même façon, nous laissons les champs à l’abandon la septième année pour démontrer que D.ieu S’est «reposé» le septième jour
Les commentateurs postérieurs rejettent cette théorie, arguant que si la Chemitah avait pour but d’instiller la conscience que D.ieu est le Créateur, son but se trouverait entravé par le long intervalle qui sépare les périodes de repos. Le Chabbat hebdomadaire sert déjà ce dessein et par des intervalles beaucoup plus brefs. Qu’apporte donc la Chemitah au-delà des effets du Chabbat ?

3) Rétablir les effets de six années de Chabbat.
En réponse à cette question, certains avancent que la Chemitah permet aux champs de se reposer le Chabbat. Il est vrai que nous nous reposons le septième jour, mais même alors, les champs continuent à fonctionner. Nous plantons des graines le vendredi et les graines germent le Chabbat. Durant la Chemitah, nos champs rattrapent les Chabbat et les fêtes où ils ne se sont pas reposés les six années précédentes.
Il existe cinquante-deux Chabbat dans une année basée sur le calendrier solaire. Le nombre total des Chabbat pendant six ans est donc de 312. Sept fêtes par an élèvent le total à 354, ce qui est le nombre précis des jours de la Chemitah dans une année basée sur le calendrier lunaire. Observer la Chemitah pendant trois cent cinquante-quatre jours, une année lunaire entière, permet au champ d’«équilibrer ses comptes» et de rattraper son propriétaire dans l’observance d’un nombre complet de Chabbat durant six ans.

4) Une leçon de foi et d’humilité
Malgré cette argumentation, une nouvelle théorie fut proposée plus tard. Les lois de la Chemitah ne furent enjointes à nos ancêtres qu’une fois qu’ils furent installés en Israël. Quand nous travaillons sur les graines que nous faisons pousser, ou sur d’autres formes de revenus, quelles qu’elles soient, nous risquons d’être fiers de nos accomplissements et de prendre tout le crédit de nos accomplissements.
Nous avons tendance à oublier que la bénédiction divine est la seule raison de notre succès. Nous risquons d’oublier que c’est D.ieu Qui nous a donné notre terre et nos graines et que c’est Lui qui fait tomber la pluie, briller le soleil et pousser les graines. La Chemitah renforce notre foi en l’intervention de la Providence Divine dans nos affaires.
Nous travaillons la terre six années consécutives bien que la sagesse conventionnelle indique que ce n’est pas sain pour le sol. En fait, le sol garde sa force et produit une récolte plus importante la sixième année, en vue de l’année de la Chemitah. Et puis nous nous interrompons la septième année, en dépit de nos doutes et de nos soucis bien naturels sur la façon dont nous allons pourvoir aux besoins de nos familles.
Ce type de comportement pourrait apparaître comme la meilleure manière d’aller au désastre. Et pourtant, pour les Juifs en Israël, cela produit des résultats extraordinaires. Cela renforce notre foi dans le fait que la terre appartient à D.ieu, que notre succès découle directement de Sa bénédiction et que nous devons Lui être reconnaissants pour tout ce que nous possédons.

5) L’unité
Il est aisé de partager avec les autres quand nous pouvons nous permettre de partager, quand nous avons un revenu stable et quand nous savons comment nous paierons les dépenses du lendemain. Mais il est beaucoup plus difficile d’être charitable quand nous ne sommes pas sûrs de quoi seront faits les lendemains. Les propriétaires n’avaient aucun revenu pendant la Chemitah et pourtant ils abandonnaient les récoltes qui poussaient spontanément pendant cette année-là. C’est ainsi que se trouvaient resserrés les liens qui unissaient la communauté.
En dehors d’Israël, ce phénomène est mis en évidence par les contributions aux caisses de charité. La sagesse conventionnelle dicte que plus nous donnons, moins nous avons ! Mais de la perspective divine, il en va autrement : plus nous donnons, plus nous pouvons nous permettre de donner. La charité renforce donc notre foi et notre unité.

6) La libération
La croyance que le monde appartient à D.ieu et que notre succès dépend de Lui est une notion libératrice. Elle nous permet de poser le fardeau que nous traînons. Nous continuons à travailler, mais nous respirons plus facilement. Nous savons que D.ieu guide nos pas et que tout arrive pour une bonne raison. Nous apprenons à voir la main de D.ieu dans tout ce que nous faisons et Sa présence dans tout ce que nous voyons.
Cela nous conduit à l’ultime raison pour la Chemitah que nous proposent les commentateurs bibliques. Le Talmud nous indique que dans le Temple, les Lévites chantaient chaque jour des louanges à D.ieu. Le Chabbat, le septième jour, leurs chants évoquaient le jour du repos éternel, l’âge messianique.
Le Talmud nous enseigne que notre monde durera six millénaires. Les deux premiers ont été consacrés à la création, les deux suivants à la Torah et les deux derniers seront consacrés à Machia’h. En fait, nos Sages affirment qu’au cours du septième millénaire, le monde comme nous le connaissons cessera d’exister. Il deviendra un monde de liberté et de Divinité.
La Chemitah, la septième année, comme le Chabbat, le septième jour, représentent l’époque messianique. Notre foi en D.ieu est renforcée durant la Chemitah, tout comme elle le sera à l’ère messianique. Notre unité est renforcée durant la Chemitah tout comme à l’ère où Machia’h introduira un âge de paix. La sixième année est une année d’abondance tout comme l’ère qu’introduira Machia’h : une ère de prospérité.
Mais c’est par la liberté qui régnera que l’époque de Machia’h sera la plus remarquable. En fait, la Chemitah est une année d’émancipation. Les esclaves sont libérés et toutes les dettes exonérées. Que nous ayons bientôt le mérite d’accéder à la liberté de l’ère de Machia’h !
Le Coin de la Halacha
Quels sont les usages relatifs au pain qui reste sur la table après le repas ?

Afin que la bénédiction se répande sur la table, il convient d’y laisser un peu de pain après le repas, avant de réciter le Birkat Hamazone, la prière de remerciement après le repas ; il est préférable que ce soit le pain dont on a coupé des tranches pendant le repas.
S’il ne reste pas de pain, on n’apportera pas un pain entier car telle était la coutume des idolâtres qui préparaient ainsi la table pour leurs idoles. S’il reste cependant un pain entier (comme par exemple un des deux pains du repas de Chabbat), on pourra le laisser.
(Le Ari Zal – grand Kabbaliste du 16ème siècle – veillait particulièrement à ne pas laisser un pain entier).
On laisse le pain et la nappe sur la table jusqu’à la fin du Birkat Hamazone afin qu’il soit reconnaissable qu’on remercie D.ieu pour Sa grande bonté car Il a préparé de la nourriture pour toutes Ses créatures.
Il convient de laisser aussi le sel : en effet, dans le Temple, on mettait du sel sur chaque sacrifice et, actuellement, la table remplace l’autel. De plus, le sel protège des influences néfastes.
Si possible, on débarrassera la table de toute vaisselle vide ou sale ainsi que des restes de nourriture salis.
Cependant, certains estiment qu’il faut couvrir les restes proprement mais ne pas les enlever car les étincelles de sainteté qui y sont attachés reçoivent leur «Tikoun», leur réparation grâce au Birkat Hamazone.
On a l’habitude de couvrir les couteaux (en métal) avant le Birkat Hamazone car la table est comparée à l’autel à propos duquel il est écrit : «Tu n’utiliseras pas le fer sur lui» (Devarim – Deutéronome 27. 5), car le fer raccourcit la vie de l’homme tandis que l’autel la rallonge. De plus, la table (qui permet de pratiquer l’hospitalité) rallonge la vie de l’homme et procure le pardon pour les fautes : «Il n’est pas correct que ce qui raccourcit la vie soit posé sur ce qui la rallonge». Nombreux sont ceux qui ne les couvrent pas Chabbat et les jours de fête car les forces du mal n’ont pas prise ces jours-là. Et, comme l’affirme le Beth Yossef : «Une coutume juive a force de loi».

F. L. (d’après Rav Yossef Ginsburgh)
De Recit de la Semaine
Guérison… spirituelle ?

Rav Chnéor Zalman Gurary était un ‘Hassid bien connu aussi bien pour ses affaires florissantes que pour son érudition et sa personnalité rayonnante.
Un soir, alors qu’il attendait nerveusement son tour pour entrer en « Ye’hidout » (entrevue privée avec le Rabbi de Loubavitch), il décida qu’au lieu de parler de ses problèmes (et qui n’a pas de problèmes ?), il commencerait par raconter au Rabbi une histoire. Une histoire dans laquelle le Rabbi avait joué un rôle important, crucial même.
Un mois plus tôt, un des hommes d’affaires que fréquentait Rav Gurary, avait eu l’air particulièrement triste. Bien entendu, Rav Gurary lui en demanda – avec tact – la raison. Il s’avéra que sa fille souffrait d’un abcès gravement irrité à la gorge. Les médecins affirmaient qu’il fallait l’opérer immédiatement tout en admettant que ce serait très délicat. L’homme ne savait que décider.
Rav Gurary lui suggéra d’aller prendre conseil auprès du Rabbi de Loubavitch. Il expliqua que les bénédictions du Rabbi étaient miraculeuses et que son conseil était toujours judicieux. L’homme accepta mais, comme il n’était pas très pratiquant et ne se sentait pas trop à l’aise dans le milieu orthodoxe, il insista pour que Rav Gurary l’accompagne. Il avait entendu parler de ces miracles mais, pour lui, jusque là, ce n’était que des légendes. Maintenant que la vie de sa fille ne tenait qu’à un fil, il ne savait plus quoi penser.
Le lendemain, ils se rendirent tous deux au 770 Eastern Parkway à Brooklyn et Rav Gurary expliqua aux secrétaires l’urgence de la situation. C’est pourquoi ils furent admis sur le champ en «Ye’hidout» alors que d’habitude les gens devaient attendre des mois !
Le Rabbi était particulièrement accueillant ce soir-là. Il écouta l’homme attentivement et répondit immédiatement en souhaitant à la jeune fille une «Refoua Chelema», une guérison complète et rapide. Il ajouta que, à son avis, il valait mieux attendre encore trois mois, jusqu’au joyeux mois de Adar, avant de procéder à l’opération : le mois d’Adar est particulièrement propice pour le peuple juif.
L'homme hocha la tête, ravi d’avoir obtenu une réponse aussi claire et précise. Il lança un regard soulagé à Rav Gurary comme pour le remercier : «Voilà un bon conseil, prononcé avec une assurance remarquable !» Il s’apprêta à remercier le Rabbi et à sortir du bureau quand le Rabbi continua : «Dans quelle école votre fille est-elle inscrite ?»
Il nomma l’école, une école juive dont le niveau d’études religieuses était presque nul.
- Je pense que vous devriez l’inscrire à l’école Beth Yaakov, suggéra le Rabbi. C’est une bonne institution dans laquelle elle étudiera la Torah en profondeur et elle s’imprégnera des valeurs juives authentiques.
Mais l’homme n’écoutait déjà plus. Il regardait ses chaussures et était impatient de sortir.
- Je ne comprends pas, ajouta le Rabbi. Je ne suis pas un spécialiste de la médecine mais vous venez me demander un avis médical. Par contre, je m’y connais un peu dans le domaine de l’éducation, c’est ce à quoi j’ai consacré et je continue de consacrer ma vie. C’est pourquoi je me permets de vous conseiller d’envoyer votre fille au Beth Yaakov !»
Rav Gurary sortit à reculons avec son ami qui sautait presque de joie. Celui-ci rentra chez lui et annonça à sa femme qu’il n’y avait plus de quoi s’inquiéter et qu’il suffisait d’attendre que la bénédiction se réalise.
Mais elle ne se réalisait pas.
De fait, quelques semaines plus tard, l’état de la jeune fille empira. On dut la ramener d’urgence à l’hôpital : sa fièvre refusait de baisser.
La mère et ses amies restèrent à son chevet. Tout ceci, conclurent-elles, étaient de la faute du Rabbi. Il fallait agir. Elles se rendirent à Crown Heights et se plaignirent auprès des ‘Hassidim : le Rabbi s’était mêlé d’un dossier trop complexe qu’il ne connaissait pas. La jeune fille était au bord du coma ce qui signifiait que la bénédiction du Rabbi n’était pas efficace. Si la fièvre ne descendait pas, l’infection s’aggraverait !
Quand Rav Gurary entendit cela, il se précipita au secrétariat du Rabbi et écrivit une note expliquant ce qui se passait. La jeune fille avait maintenant perdu connaissance, la situation était désespérée ! Le Rabbi devait agir et vite !
La réponse du Rabbi fut immédiate : «Soyez mon émissaire auprès du père et suppliez-le, en mon nom, de transférer sa fille dans le Beth Yaakov !»
- Comment ? Maintenant ? Transférer sa fille dans une autre école ? Rav Gurary ne comprenait pas : il était persuadé que le Rabbi accomplirait juste un autre miracle comme tant d’autres fois. Mais ce n’était pas le cas et, de plus, il devait transmettre au père bouleversé pareil message ! L’homme était terriblement inquiet, incapable de réfléchir calmement. Il était évident que la dernière chose qu’il souhaitait entendre était ce problème d’école : à quoi bon la changer d’école alors qu’elle était en train de mourir ?
Mais Rav Gurary se ressaisit. Il héla un taxi, fonça vers l’hôpital et transmit le message au père. A sa grande surprise, au lieu de l’insulter, le père accepta, les larmes aux yeux : «Après tout, je n’ai plus rien à perdre, il faut mettre toutes les chances de notre côté…»
Il trouva un téléphone public, contacta la direction du Beth Yaakov, inscrivit sa fille et promit de passer dès le lendemain matin pour régler les frais d’inscription et signer les papiers.
Quand il retourna au chevet de sa fille, la température de celle-ci avait déjà commencé à baisser. Quelques heures après, elle ouvrait les yeux et les médecins ne purent que constater qu’elle était revenue de très loin ! L’opération pouvait attendre ; de fait, il n’y avait plus besoin d’opération affirmèrent les médecins, émerveillés.
Telle était l’histoire que Rav Gurary désirait raconter au Rabbi. C’est ce qu’il fit, le cœur battant, certain d’avoir causé une grande satisfaction au Rabbi qui l’écouta en souriant mais conclut : «Le plus grand miracle, ce n’est pas la guérison de la jeune fille mais bien le fait que vous avez accepté de convaincre le père d’agir comme je l’avais souhaité !»

Rav Tuvia Bolton
www.ohrtmimim.org
traduit par Feiga Lubecki