On a posé beaucoup de questions au Baal-Chem-Tov, le fondateur du ‘hassidisme. Elles n’étaient pas toujours dépourvue d’une intention maligne.
Ainsi, un jour, quelqu’un eut-il l’aplomb de l’interroger en ces termes : « pourquoi les ‘hassidism saisissent-ils le plus léger prétexte pour chanter et danser ? Est-ce là le comportement d’un homme sain et équilibré ?
Le Baal-Chem-Tov répondit d’une parabole :
« Un jour, un musicien entra dans une ville . Il était inconnu mais, pourtant , c’était un très grand musicien. Il s’arrêta à un carrefour et commença de jouer. Ceux qui entendaient sa musique, ne serait-ce qu’un instant, ne pouvaient plus s’éloigner, frappés par sa beauté sereine , par la joie profonde qu’elle exprimait .
Bientôt, toute une foule s’était rassemblée autour de l’artiste et, au rythme de la mélodie merveilleuse, s’était mise à danser.
Un homme passa par la qui était sourd.
Il ne comprit rien à la foule qui sautillait, à ces bras qui s’agitaient, à ces gens qui tournaient et tournaient encore, comme autour d’un invisible cercle, le visage illuminé d’un sourire extatique . « Le monde est-il devenu fou ? » se demanda-t-il, inquiet.
« Les ‘hassidism, conclut le Baal-Chem-Tov, savent entendre la mélodie qui émane de chaque être que D.ieu a crée. Ils peuvent sembler un peu fous à ceux qui ont une oreille moins sensible. Mais les ‘hassidim doivent-ils, pour autant, s’interdire de danser ? »