Sefer Hamitsvot

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

21 Adar Cheni 5784 / 03.31.2024

Cours N° 5

Mitsva positive N° 1 :
Il s'agit de l'ordre qui nous incombe de croire en D.ieu, c'est-à-dire que nous devons croire qu'Il est à la fois l'origine et la cause de toute chose, Celui qui fait exister toutes les créatures, selon le verset: "Je suis l'Eternel ton D.ieu qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, d'une maison d'esclavage". A la fin du traité Makkoth, il est dit: "Six cent treize commandements ont été énoncés devant Moïse au Mont Sinaï. Quel texte le prouve? Moïse nous a ordonné la Torah: le mot Torah a pour valeur numérique 611. Les deux commandements, Je suis l'Eternel ton D.ieu et Tu n'auras pas d'autre D.ieu que moi, nous les tenons de la bouche du Tout-Puissant Lui-même (aux enfants d'Israël lors de la Promulgation des Dix Commandements au Mont Sinaï)". Nous pouvons donc constater que Je suis l'Eternel ton D.ieu fait partie des 613 commandements et c'est un commandement positif de croire en l'existence de D.ieu.

Mitsva négative N° 1 :
C'est le commandement qui nous interdit de croire en une autre divinité que l'Eternel, comme il est dit: "Tu n'auras point d'autre dieu que moi".
A la fin du Traité Makkoth, on explique que cette interdiction fait partie des six cent treize commandements, comme il est dit: "Six cent treize commandements ont été communiqués à Moïse au Mont Sinaï", ainsi que nous l'avons expliqué à propos du premier commandement positif.

Mitsva positive N° 2 :
C'est l'ordre qui nous a été enjoint de croire en l'unicité de D.ieu, c'est-à-dire qu'il faut croire que le Créateur de toutes les choses existantes et leur cause première n'est qu'Un seul et même Etre, selon le verset: "Ecoute Israël, l'Eternel est notre D.ieu, l'Eternel est Un". La plupart des commentaires affirment que ce verset vise à proclamer l'Unité du Nom de D.ieu et à Le désigner comme l'unique. C'est qu'Il ne nous a faits sortir de l'esclavage, n'a eu pitié de nous et ne nous a fait du bien qu'à la condition que nous ayons foi en Lui Seul et c'est pourquoi nous y sommes tenus. Dans plusieurs autres ouvrages, il est question du commandement de l'Unicité de D.ieu et l'on nomme aussi ce commandement celui de croire au Royaume Céleste, comme le dit l'expression "accepter le joug de la Royauté Céleste", c'est-à-dire la proclamation de Son Unicité et la croyance en celle-ci.