Les futurs parents évitent d’annoncer la grossesse avant le début du cinquième mois ; cependant ils peuvent en aviser leur très proche famille au début du quatrième mois. Il est d’usage de vérifier les Mezouzot de la maison pendant la grossesse.
Une femme enceinte ne conduit ni une mariée sous la ‘Houppa (dais nuptial) ni un petit garçon pour la Brit Mila (circoncision).
Elle donnera chaque jour des pièces à la Tsedaka (charité) en plus des pièces qu’elle donne habituellement. De même, elle glissera chaque vendredi soir et veille de fête une pièce dans la boîte de Tsedaka de Rabbi Meïr Baal Haness.
Le futur père récite le Tehilim (Psaume) 20 chaque soir après le Chema du soir et répète le second verset («Yaane’ha»…) en demandant mentalement à D.ieu de considérer qu’il ressent toutes les allusions contenues dans ces versets.
Une femme enceinte se montre particulièrement attentive à toutes les lois de la Torah pour le bien de l’enfant ; elle évite de contempler des animaux ou objets non cachères.
La future maman emporte dans la salle de travail la feuille où est inscrit le psaume 121- «Chir Lamaalot» - contenant des versets et formules de protection, aussi bien pour la mère que pour l’enfant. Après la naissance, cette feuille est placée dans le berceau du bébé ou accrochée au mur de sa chambre. (On peut se procurer la feuille du Chir Lamaalot auprès du Beth Loubavitch). Ainsi même le tout petit enfant ouvrira les yeux sur des versets saints et sera exposé plutôt à des objets de culte juifs et des mots de Torah.
Pour des raisons de pudeur, le futur père ne se trouve pas dans la salle de travail pendant la naissance. Il attendra à l’extérieur en récitant des Tehilim (Psaumes).
F. L. (d’après Rav Yossef Kolodny)