Il ne convient pas de s'engager, ou pire encore d'engager une autre personne, à accomplir une bonne action après un laps de temps trop long. Au contraire, il vaut mieux abréger le délai entre la promesse de mariage et le mariage lui-même.
C'est pour cette raison que le Rabbi avait annulé l'habitude de ne pas célébrer de mariages certains mois, ou la seconde partie du mois juif, afin d'avancer autant que possible la date du mariage. Ceci est particulièrement vrai dans le cas d'un couple qui vit maritalement: un rabbin devrait procéder au plus vite à la "régularisation" d'une telle situation.
En cas de perte d'un proche
Une fois que la date du mariage a été fixée, on ne peut la retarder (mais on peut l'avancer) même s'il se produit un deuil (D.ieu préserve) dans une des familles. Il est d'ailleurs recommandé de se marier dans l'année de deuil des parents.
Fixer la date en fonction des lois de pureté familiale
On aura soin de fixer la date du mariage selon les lois de la pureté familiale avec lesquelles les deux fiancés se familiariseront dès que possible en prenant des cours auprès de personnes compétentes.
F. L. (d'après Rav Yossef Guinzbourg)