Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
Lois relatives aux [fautes] involontaires :Chapitre Quatre
2. Un homme peut être, pour une même relation, passible de huit sacrifices expiatoires. Comment cela s'applique-t-il ? [Considérons le cas suivant :] Yaakov [mari de Ra’hel, fille de Lavan] a eu une fille de Zilpa, dont le nom est Timna. Lavan a épousé Timna et a eu une fille appelée Séra’h, et Lavan n’a pas d’autre fille [à part Séra’h] que Ra’hel. Séra’h est donc la fille de la fille de Yaakov et la sœur de sa femme par le père, ce qui font [pour Yaakov] deux interdits qui se présentent au même moment. Séra’h a épousé Réouven [fils de Yaakov] et est devenue interdite aux autres enfants de Yaakov. Un interdit s’ajoute donc pour Yaakov, puisqu’elle est sa bru. Réouven est décédé ou a divorcé et cette Séra’h a épousé le frère de Yaakov par la mère ; dès lors qu’elle devient interdite aux autres frères de Yaakov, une [interdiction] supplémentaire s’ajoute à Yaakov, l’interdiction de la femme du frère. Il leditle dit frère de Yaakov par la mère] est décédé ou a divorcé [de Séra’h] et Séra’h s’est mariée avec Ichmaël [frère du père de Yaakov], étant donné qu’elle devient interdite aux autres frères de Ichmaël, s’ajoute à Yaakov l’interdiction de la femme du frère du père. Ichmaël est décédé et elle s’est présentée au yboum devant Its’hak [père de Yaakov] et Its’hak a transgressé et a accompli le yboum avec elle, bien qu’elle soit chnia pour lui ; par le fait qu’elle devient interdite aux autres frères [de Yaakov], une interdiction supplémentaire s’ajoute à Yaakov parce qu’elle est la femme de son père et parce qu’elle est une femme mariée et les deux interdictions se présentent au même moment. Si Yaakov [transgresse] par inadvertance et a des apports avec Séra’h quand elle est nidda du vivant de Its’hak son mari et du vivant de Ra’hel, femme de Yaakov, il est passible de huit sacrifices expiatoires : pour [avoir eu des rapports avec] la fille de sa fille, la sœur de sa femme, sa bru, la femme de son frère, la femme du frère de son père, la femme de son père, une femme mariée et une [femme] nidda. Et de même pour tout ce qui est semblable.
3. Dans tous les cas où une erva devient interdite pour lui [un homme, outre l’interdiction de base] par un interdit qui concerne plus de monde, il faut qu’il y ait d’autres hommes [concernés par ce nouvel interdit] dans le monde de sorte qu’elle leur soit [à présent] interdite, et par le fait qu’elle leur sera interdite, un autre interdit s’ajoutera à lui. Mais s’ils [les hommes qui seraient susceptibles d’être concernés par cet interdit] n’existent pas, on ne prend pas en compte [la conjoncture que] si telle personne avait des enfants ou des frères, elle leur serait interdite, [et par conséquent], un interdit supplémentaire s’ajoute à ladite [personne], car il n’y a à présent ni fils, ni frère. Et de même pour tout ce qui est semblable.
4. Celui qui avait trois femmes et a eu des rapports avec la mère de l’une d’elles, qui est la mère de la mère de la seconde, et la mère du père de la troisième, bien que cette femme âgée soit sa belle-mère, la mère de sa belle-mère et la mère de son beau-père, et que ces interdits se soient présentés au même moment [par exemple, s’il a épousé les trois femmes en même temps], il n’est passible que d’un sacrifice expiatoire, parce qu’il est dit, en ce qui concerne une femme, sa fille, la fille de son fils et la fille de sa fille : « elles sont parentes, c’est une impudicité », l’Ecriture a considéré les trois corps [personnes] comme un seul [en employant la forme singulière : c’est une impudicité], c’est pourquoi, les trois interdits sont considérés comme un seul.
5. Par contre, celui qui a des rapports avec sa sœur qui est la sœur de son père et la sœur de sa mère est passible de trois sacrifices expiatoires, ainsi qu’il est dit : « il a dévoilé la nudité de sa sœur » ; il est passible [d’un sacrifice expiatoire] pour [avoir eu des rapports avec] sa sœur en soi, bien qu’elle soit la sœur de sa mère et la sœur de son père. Comment cela [un tel cas] peut-il se présenter ? Par exemple, s’il a eu des rapports avec sa mère et a eu deux filles, et a eu des rapports avec l’une de ses filles et a eu un fils ; lorsque ce mamzer a des rapports avec la seconde fille, qui est la sœur de sa mère mamzeret, sa sœur par le père, et la sœur de son père par la mère, il est passible de trois sacrifices expiatoires. Et de même pour tout ce qui est semblable.


