Lettre n° 997

Par la grâce de D.ieu,
9 Iyar 5711,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre par laquelle vous me demandez si vous devez acquérir une affaire, en association avec une personne qui ne respecte pas le Chabbat, afin que le magasin puisse être ouvert, en ce jour, pour le compte de cette personne.

Vous savez sans doute que l’argent provenant d’une transgression du Chabbat sera perdu, au final et qu’il entraînera dans sa perte ce que l’on possède, par ailleurs. Pourquoi donc envisager de telles affaires, qui sont extrêmement proches de la perte et éloignées du bénéfice ?

D.ieu prend en charge la subsistance de chacun. Il assurera donc la vôtre, dans la largesse et de manière cachère(1), afin que vous puissiez acquérir uniquement ce qui est sain et juif.

Je serais heureux d’apprendre que vous enseignez la Torah publiquement. De même, vous me réjouirez sans doute en m’apprenant qu’un plus grand nombre de participants assiste à vos cours et que ceux-ci intègrent également l’étude de la ‘Hassidout.

Je vous adresse ma bénédiction et je salue tous ceux qui participent à ces cours.

Vous trouverez ci-joint la causerie éditée à l’occasion de Lag Baomer, cette année(2). Vous la mettrez sûrement à la disposition du plus grand nombre.

Notes

(1) Sans transgression, même indirecte du Chabbat.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°996.