Lettre n° 995
Par la grâce de D.ieu,
1er Iyar 5711,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et s’acquitte
fidèlement de sa tâche, le Rav Y. Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Pour faire suite à notre conversation téléphonique, je vous joins une copie de ma lettre à monsieur Yossef Robinson(2), de même que les vingt chèques établis par monsieur Simon et monsieur Kaplan, qui se suivent, par leur étalement dans le temps. Ils sont rédigés de façon à être encaissés deux jours après ceux de Robinson, dès le sixième chèque, comme vous l’avez demandé, car, selon vos propres termes, la Tsedaka est prioritaire.
A ce propos, je voudrais vous rappeler ce que dit l’Admour Hazaken, dans Igueret Hakodech, au chapitre 21. Aussi précieuse que puisse être la Mitsva, l’empressement avec laquelle elle est accomplie reste déterminant. L’Admour Hazaken souligne tout particulièrement cette idée à propos de la Tsedaka. Voici ses mots : “ L’empressement de notre père Avraham nous protège, de même que nos enfants, pour l’éternité ”. Puis, il précise que “ l’acte de Tsedaka est le plus important, étant positif également dans ce domaine. Il faut donc lui accorder la priorité, dans toute la mesure du possible ”.
Je voudrais conclure en exprimant le souhait que s’accomplissent les termes de la Guemara, selon lesquels “ prélever, tu prélèveras la dîme : Prélève la dîme afin de t’enrichir ”(3). Et, celui qui conduit les autres à l’action surpasse celui qui agit personnellement. Celui qui introduit son propre effort pour que l’argent des autres parviennent à une caisse de Tsedaka a la préséance sur celui qui offre de son propre argent.
Votre participation à l’œuvre de mon beau-père, le Rabbi, en Afrique du nord, sera le canal véhiculant le bien visible et tangible et une bonne santé, pour vous, pour votre épouse et pour tous les membres de votre famille. Vous connaîtrez une grande réussite dans vos affaires, matérielles et spirituelles. Et, puisque l’on s’élève dans le domaine de la sainteté, vous aurez également le mérite d’intensifier votre participation aux accomplissements de mon beau-père, le Rabbi. Celle-ci se développera de plus en plus.
J’espère recevoir à tout moment de vos bonnes nouvelles et je vous adresse une grande bénédiction, matérielle et spirituelle,
Notes
(1) Le Rav Yaakov Kats de Chicago. Voir, à son propos, la lettre n°822.
(2) Voir, à son propos, les lettres n°947, 1116 et également les lettres n°930, 945, 970, adressés au Rav Kats.
(3) Le verset comporte, en effet, une répétition que la Guemara interprète en constatant que Asser, prélève la dîme, est de la même étymologie que Achir, riche.
1er Iyar 5711,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et s’acquitte
fidèlement de sa tâche, le Rav Y. Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Pour faire suite à notre conversation téléphonique, je vous joins une copie de ma lettre à monsieur Yossef Robinson(2), de même que les vingt chèques établis par monsieur Simon et monsieur Kaplan, qui se suivent, par leur étalement dans le temps. Ils sont rédigés de façon à être encaissés deux jours après ceux de Robinson, dès le sixième chèque, comme vous l’avez demandé, car, selon vos propres termes, la Tsedaka est prioritaire.
A ce propos, je voudrais vous rappeler ce que dit l’Admour Hazaken, dans Igueret Hakodech, au chapitre 21. Aussi précieuse que puisse être la Mitsva, l’empressement avec laquelle elle est accomplie reste déterminant. L’Admour Hazaken souligne tout particulièrement cette idée à propos de la Tsedaka. Voici ses mots : “ L’empressement de notre père Avraham nous protège, de même que nos enfants, pour l’éternité ”. Puis, il précise que “ l’acte de Tsedaka est le plus important, étant positif également dans ce domaine. Il faut donc lui accorder la priorité, dans toute la mesure du possible ”.
Je voudrais conclure en exprimant le souhait que s’accomplissent les termes de la Guemara, selon lesquels “ prélever, tu prélèveras la dîme : Prélève la dîme afin de t’enrichir ”(3). Et, celui qui conduit les autres à l’action surpasse celui qui agit personnellement. Celui qui introduit son propre effort pour que l’argent des autres parviennent à une caisse de Tsedaka a la préséance sur celui qui offre de son propre argent.
Votre participation à l’œuvre de mon beau-père, le Rabbi, en Afrique du nord, sera le canal véhiculant le bien visible et tangible et une bonne santé, pour vous, pour votre épouse et pour tous les membres de votre famille. Vous connaîtrez une grande réussite dans vos affaires, matérielles et spirituelles. Et, puisque l’on s’élève dans le domaine de la sainteté, vous aurez également le mérite d’intensifier votre participation aux accomplissements de mon beau-père, le Rabbi. Celle-ci se développera de plus en plus.
J’espère recevoir à tout moment de vos bonnes nouvelles et je vous adresse une grande bénédiction, matérielle et spirituelle,
Notes
(1) Le Rav Yaakov Kats de Chicago. Voir, à son propos, la lettre n°822.
(2) Voir, à son propos, les lettres n°947, 1116 et également les lettres n°930, 945, 970, adressés au Rav Kats.
(3) Le verset comporte, en effet, une répétition que la Guemara interprète en constatant que Asser, prélève la dîme, est de la même étymologie que Achir, riche.