Lettre n° 993

Par la grâce de D.ieu,
1er Iyar 5711,
Brooklyn, New York,

Au grand Rav, ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples qualités, le Rav David(1),
Grand Rabbin et président du tribunal
rabbinique de Tunisie,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai entendu parler de vous par notre délégué et notre bureau en Europe et au Maroc(2). De temps à autre, j’apprends avec satisfaction que la qualité de l’éducation s’améliore, dans votre pays et que vous menez des actions positives, en la matière.

J’ai demandé au bureau du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h de vous envoyer quelques livres d’étude édités par nos soins et des ‘Houmachim(3) pour les enfants de votre pays. Vous les avez sans doute bien reçus et ils vous seront sûrement très utiles.

Je vous adresse le fascicule paru, à l’occasion de la fête de Pessa’h, juste avant cette fête.

Pessa’h a sans doute provoqué un regain d’intérêt pour l’éducation et son raffermissement, dans votre ville. Chaque Juif, au début de son repas, pendant cette fête, annonce et proclame : “ celui qui a faim, qu’il vienne et mange ”(4). Ces mots vont bien au delà de leur sens premier. Ils indiquent, en outre, qu’il faut apporter “ l’aliment de la guérison ”(5) et “ l’aliment de la foi ”(6) au fils unique du Roi, qui est malade et a faim, selon le Zohar, tome 2, page 183b.

C’est ainsi que l’on procure une immense satisfaction à notre Père, Qui se trouve dans les cieux, béni soit-Il. On sait que l’Attribut du bien est le plus puissant(7). Il permettra d’obtenir toutes les bénédictions réservées, pour ce monde et le monde futur, à tous ceux qui agissent et se consacrent à l’éducation positive des enfants juifs.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav D. Bembaron.
(2) Par le Rav Binyamin Gorodetski, de Paris.
(3) Les cinq livres de la Torah.
(4) Voir, à ce propos, les lettres n°982, 983 et 991.
(5) La Matsa du premier soir.
(6) La Matsa du second soir.
(7) Et surpasse celui de la rigueur.