Par la grâce de D.ieu,

veille de Pourim 5729,
Brooklyn, New York,

A monsieur Chnéor Zalman Mischary(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu votre lettre du 2 Adar, dans laquelle vous me dites que vous n’étiez pas en bonne santé, mais que vous êtes désormais rentré à la maison. Puisse D.ieu vous accorder une guérison complète et prompte, de même qu’à votre fille, que vous mentionnez. Vous me donnerez de bonnes nouvelles également des autres membres de la famille.

Ces jours sont ceux du mois d’Adar, en lesquels nous avons reçu l’Injonction(2) de multiplier la joie. Or, un Commandement de D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun et à chacune, est aussi une force accordée(3), une possibilité donnée de l’accomplir pleinement. Avec ma bénédiction pour un joyeux Pourim, pour me donner des nouvelles bonnes et réjouissantes de ce qui vous concerne personnellement et de votre action au profit de ‘Habad, en bonne santé et d’une manière agréable,

Notes

(1) Voir, à son sujet, la lettre n°9602.
(2) Selon le traité Taanit 29a. Voir le Maguen Avraham, Ora’h ‘Haïm, à la fin du chapitre 686.
(3) Voir les traités Ketouvot 66a, Avoda Zara 3a, le Midrash Tan’houma, Parchat Nasso, au chapitre 11, le Midrash Bamidbar Rabba, chapitre 12, au paragraphe 3.