Par la grâce de D.ieu,

5 Tévet 5729,
Brooklyn, New York,

Je vous bénis et vous salue,

On m’a fait part de votre état de santé(1) et je ferai donc mention de votre nom, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que vous guérissiez. Notre sainte Torah dit que l’on doit se conformer aux prescriptions d’un médecin spécialiste, conformément au verset : “Guérir, il guérira”(2), ce qui veut dire que le médecin reçoit de D.ieu l’autorisation et le pouvoir de guérir. A n’en pas douter, vous mettrez en pratique cet enseignement de la Torah. Vous suivrez les conseils et les prescriptions des médecins qui vous traitent. De la sorte, D.ieu vous accordera la bénédiction et le succès, afin que vous connaissiez la réussite.

Bien plus, nous venons de vivre les jours de ‘Hanouka, qui apportent la clarté et la chance aux Juifs, hommes et femmes. Car, comme le disent nos Sages(3), “elles(4) prirent également part au miracle”. En vous souhaitant de me donner de bonnes nouvelles de tout ce qui est dit ci-dessus,

Il serait bon de faire vérifier vos Mezouzot, si cela n’a pas été fait au cours des douze derniers mois. Sans doute avez-vous également l’usage de prélever une pièce pour la Tsédaka avant d’allumer les bougies(5).

Notes

(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Michpatim 21, 19. Voir le traité Bera’hot 60a.
(3) Dans le traité Chabbat 23a. Voir le Tour, Ora’h ‘Haïm, lois de ‘Hanouka, au chapitre 675.
(4) Les femmes.
(5) Du Chabbat et des fêtes. Voir, à ce sujet, les lettres n°9487 et 9631.