Lettre n° 9605

Par la grâce de D.ieu,


13 Kislev 5729,
Brooklyn, New York,


A la Rabbanit Dévora Léa(1),


Je vous bénis et vous salue,


Par l’intermédiaire de votre mari, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Mena’hem Chmouel David(2), nous est parvenu votre chèque pour la Tsédaka, de même que votre décision de dépasser le montant de la dîme.


Vous connaissez sûrement l’importance du mérite que constitue la Mitsva de la Tsédaka, en général, celle qui parvient entre les jours propices des 10 et 19 Kislev, en particulier, car c’est alors la date de la libération de l’Admour Hazaken et de celle de son fils, l’Admour Haémtsahi. On invoque ainsi les mérites qui furent à l’origine de leur libération. Ce fut, de fait, la libération de chacun d’entre nous, en toutes les générations. Or, eux-mêmes soulignent(3) que le mérite de la Tsédaka leur apporta une protection particulière.


Il en résulte que la Tsédaka est l’une des Mitsvot par lesquelles chacun et chacune peuvent se libérer de tous les éléments malencontreux, posséder en permanence la joie et l’enthousiasme. On en tire une bénédiction accrue et la réussite dans tous les domaines favorables, afin d’obtenir, en particulier, une satisfaction véritable, c’est-à-dire une satisfaction juive et ‘hassidique de chacun des enfants et de tous ensemble, en bonne santé, dans la largesse matérielle et spirituelle. Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête de la libération, de même que pour me donner de bonnes nouvelles de tout cela,


M. Schneerson,


Notes


(1) La Rabbanit D. L. Raytchik.
(2) L’émissaire du Rabbi en Californie.
(3) L’Admour Hazaken et l’Admour Haémtsahi. Voir les Iguerot Kodech de l’Admour Hazaken, tome 1, lettres n°38 et 39 et le Tanya, Iguéret Ha Kodech, à la fin du chapitre 4.