Par la grâce de D.ieu,

Roch ‘Hodech Kislev 5729,
Brooklyn, New York,

A tous les participants à l’inauguration de l’école Ohaleï
Yossef Its’hak Loubavitch(1) et, à leur tête, aux importants
responsables communautaires B. Goldfarb, Yoël Gaska et
Binyamin Zuker, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai appris, avec plaisir que les deux bâtiments du centre de vacances estivales(2) allaient être inaugurés, le 10 Kislev, en un moment bon et fructueux. Chacun sait sûrement que le 10 Kislev est la fête de la libération de l’Admour Haémtsahi(3), fils et successeur de l’Admour Hazaken, le fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad. Or, la ‘Hassidout, en général et celle de ‘Habad, en particulier mettent l’accent, tout particulièrement sur l’éducation des enfants et en soulignent l’importance.

Si, dans les premiers temps de la ‘Hassidout, la valeur de l’éducation a été aussi clairement soulignée, combien plus sont fondamentales, à notre époque, les institutions éducatives qui sont basées sur les valeurs sacrées. En effet, l’école doit désormais donner à l’enfant ce qu’il recevait au préalable à la maison et au sein de son entourage.

Il faut donc espérer que l’opportunité que constitue cette inauguration soit pleinement saisie pour renforcer et pour développer cette institution, à la fois matériellement et spirituellement, conformément à l’idéal et aux enseignements de l’Admour Hazaken, de l’Admour Haémtsahi et des maîtres de ‘Habad qui leur succédèrent, jusqu’à mon beau-père, le Rabbi, dont cette institution porte le nom.

Bien plus, les institutions Ohaleï Yossef Its’hak sont pénétrées de l’esprit du verset qui est lié à la libération de l’Admour Hazaken et à celle de son fils : “Il a libéré mon âme dans la paix…”(4). Nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction, expliquent, dans le traité Bera’hot 8a, que ce verset fait allusion à : “ceux qui se consacrent à la Torah, aux bonnes actions et prient avec la communauté”. Ainsi, les élèves des écoles Ohaleï Yossef Its’hak, garçons et filles, se pénètrent de la connaissance et de la perception de la Torah, d’un sentiment profond et d’une ferveur, pendant la prière, de sorte que la Torah et le service de D.ieu imprègnent tous leurs membres et les vivifient pour faire le bien et accomplir de bonnes actions.

Grand est le mérite de tous ceux qui prennent part, soutiennent et développent l’école Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch. Que D.ieu leur accorde, à eux-mêmes et à tous les leurs, la satisfaction de tous leurs besoins, à la fois matériels et spirituels. Avec mes respects, ma bénédiction de succès, de même que pour me donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) De Sao Paulo, Brésil.
(2) Dans l’hémisphère sud.
(3) Voir, à ce sujet, Ha Tamim, tome 2, à la page 77-86a et à partir de la page 81-88a, l’introduction du Bad Kodech et le Beth Rabbi, tome 2, aux chapitres 4 et 5.
(4) Tehilim 55, 19. Le Rabbi souligne les mots de ce verset. Voir Torat Mena’hem, Séfer Ha Maamarim, Kislev, à la page 142.