[15 Mar’hechvan 5729]

Il(1) est bien évident que l’existence de la créature émane de Son existence et un verset de la Torah de Vérité(2) l’établit clairement : “Au commencement D.ieu créa le ciel et la terre”(3). Bien plus, en cela réside : “Sa force et Sa puissance”, appartenant à “Celui Qui tire Son existence de Sa propre Essence” et Qui : “crée l’existence(2)”, selon Iguéret Ha Kodech, chapitre 20, à la page 130b, que l’on consultera. Vous consulterez aussi le Chaar Ha I’houd Ve Ha Emouna, au chapitre 3, qui dit : “Or, il est évident(2) que cette lumière et ce reflet se trouvent(2) également dans le corps”. Néanmoins, “il ne reçoit pas de nom(2)” , mais, selon les termes du Rambam, au début de son livre, “cette existence” apparaît, à chaque instant, “par la vérité de Son Existence”. Vous consulterez le discours ‘hassidique intitulé : “Qui est comme Toi ?”, de 5629(4).

S’agissant de la divine Providence et du libre-arbitre(5), on peut effectivement dire que, selon un effet de la divine Providence, les préoccupations célestes, d’après Iguéret Ha Kodech, au chapitre 25, à la page 140b, sont soumises au libre-arbitre, mais ce point ne sera pas développé ici.

Discours intitulé : “Il fend la mer”, de l’Admour Haémtsahi(6).

Notes

(1) Cette lettre a été rédigée à même le courrier de celui qui interrogeait le Rabbi, daté du 15 Mar’hechvan 5729.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “Vérité”, “l’existence”, “évident”, “se trouvent” et “nom”.
(3) Béréchit 1, 1.
(4) Publié dans le Séfer Ha Maamarim 5629, paru aux éditions Kehot en 5752, à partir de la page 155.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°9237.
(6) Cette mention, figurant dans un coin de la lettre, renvoie à un discours ‘hassidique traitant de l’existence des créatures. Celui-ci fut imprimé dans un fascicule indépendant, qui est paru aux éditions Kehot, en 5727, puis dans le Séfer Ha Maamarim Admour Haémtsahi, Vaykra, tome 1, à partir de la page 367. On verra aussi le Torat Mena’hem, Séfer Ha Maamarim 11 Nissan, tome 1, à partir de la page 117.