Lettre n° 9585

Par la grâce de D.ieu,


13 Mar ‘Hechvan 5729,
Brooklyn, New York,


Je vous salue et vous bénis,


Je fais réponse à votre lettre du lundi de la Parchat Noa’h, de même qu’à ce qui y était joint et que je vous restitue avec la présente. A mon sens, vous devez vous efforcer, dans toute la mesure du possible, de conserver votre poste de professeur. Tout d’abord, celui-ci offre des perspectives favorables. En outre, et ceci est essentiel, il vous apporte le moyen, de grandes possibilités, ainsi qu’à votre épouse, de diffuser le Judaïsme traditionnel, en cet endroit.


Même si l’on admet que vous pourriez en faire de même ailleurs, il n’en est pas moins difficile d’évaluer d’emblée ce que seront les besoins et la réussite, dans le nouvel endroit. Autre point, qui est essentiel également, nos Sages adoptent le principe selon lequel : “les pauvres de ta ville ont la priorité”(1).


Je suis surpris que vous ne me disiez rien de votre épouse et de vos enfants. Cela veut sûrement dire que tout va bien. Néanmoins, le mode de vie d’un Juif ou d’une Juive consiste en un avancement, d’une prouesse vers l’autre(2), en tout ce qui concerne la Torah et ses Mitsvot(3), afin de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté(4).


Vous savez sans doute que l’on a réalisé une édition spécifique d’Iguéret Ha Techouva, de l’Admour Hazaken(5), dans le cadre de la campagne destinée à diffuser l’étude de cette partie du saint Tanya. On a publié aussi la traduction anglaise d’Iguéret Ha Techouva, sous la forme d’un recueil spécifique. J’ai bon espoir que vous inclurez cette étude dans vos activités de diffusion. Bien entendu, cette étude conduira à l’action(6), car l’acte est essentiel(7). Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles,


Notes


(1) Selon le traité Baba Metsya 71a, le Rambam, lois des dons aux pauvres, chapitre 7, au paragraphe 13, le Tour et Choul’han Arou’h, ‘Hochen Michpat, au début du chapitre 97 et le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, au début des lois du prêt.
(2) Tehilim 84, 8. Voir la conclusion des traités Bera’hot et Moéd Katan, le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm, chapitre 155, au paragraphe 1.
(3) Il en résulte, en l’occurrence, que l’on va bien uniquement quand on progresse.
(4) Selon le traité Bera’hot 28a. Voir, à ce sujet, la lettre n°9577.
(5) Voir la lettre précédente.
(6) Voir le traité Kiddouchin 40b.
(7) D’après le traité Avot, chapitre 1, à la Michna 17.