Lettre n° 9584

Par la grâce de D.ieu,


7 Mar ‘Hechvan 5729,
Brooklyn, New York,


Je vous salue et vous bénis,


Je fais réponse à votre lettre, avec ce qui y était joint, concernant le poste que l’on vous propose(1).


A) S’agissant de ce poste, vous prendrez conseil auprès d’amis se trouvant sur place et connaissant les détails de ce que vous faites actuellement et de ce qui vous est proposé. Il a déjà été dit que : “le salut émane des nombreux conseillers”(2). Bien entendu, cette proposition peut être envisagée uniquement s’il n’en résulte aucun tort pour l’institution actuelle.


B) S’agissant des compétences de l’école, je suis surpris par votre question et par le doute, en la matière, car il est bien évident que, dans une communauté juive digne de ce nom, une sainte communauté, le Décisionnaire en dernière instance, pour tout ce qui la concerne, est le Rav, maître de l’endroit. A fortiori est-ce le cas dans le domaine de l’éducation et à l’époque actuelle. En effet, de cette éducation, dépend l’avenir des élèves et, par leur intermédiaire, celui des parents. C’est bien évident.


J’espère que vous prenez également part à la diffusion d’Iguéret Ha Techouva, de l’Admour Hazaken(3). Son texte vient d’être publié sous la forme d’un fascicule indépendant, dans le but de favoriser cette diffusion. Le mérite de ce qui est public vient donc en aide.


Pour ce qui est de l’autre question, ma réponse est celle qui a été faite au comité. Avec ma bénédiction pour me donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,


M. Schneerson,


Notes


(1) Voir le Hé’hal Mena’hem, tome 2, à la page 134.
(2) Michlé 11, 14 et 24, 6.
(3) A la fin de l’année 5728, le Rabbi demanda d’étudier Iguéret Ha Techouva. Lors des réunions ‘hassidiques de 5729, il en expliqua, à chaque fois, quelques lignes. Quelques-uns de ces commentaires furent, par la suite, corrigés par le Rabbi et publiés dans le recueil intitulé Biyourim Le Iguéret Ha Techouva, paru aux éditions Kehot en 5729. Dans un second temps, tous ces commentaires, y compris ceux qui n’avaient pas été relus par le Rabbi, furent édités dans le Likouteï Biyourim Le Séfer Ha Tanya, tome 2, du Rav I. Korf, qui est paru à Brooklyn, en 5733 et dans le Séfer Chiyourim Be Séfer Ha Tanya, du Rav Y. Weinberg. Plus tard, à la fin de l’année 5730, fut également édité le Likouteï Lévi Its’hak Héarot Le Séfer Ha Tanya, compilant les commentaires du père du Rabbi sur le Tanya. Dès cette parution, le Rabbi commença le commentaire systématique de la partie de cet ouvrage portant sur Iguéret Ha Techouva. A partir de l’été 5739, le Rabbi publia une grande partie de ces explications, qui parurent ensuite dans le Likouteï Si’hot, tome 19, dans le Biyourim Be Iguéret Ha Techouva, paru aux éditions Kehot en 5752 et dans le Likouteï Si’hot, tome 39. Sur ce même sujet, on verra aussi les lettres n°9585, 9646 et 9657.