Lettre n° 9578

Par la grâce de D.ieu,


11 Tichri 5729,
Brooklyn, New York,


Je vous salue et vous bénis,


J’ai bien reçu votre lettre, qui n’était pas datée, dans laquelle vous me faites part de votre moral. Je suis surpris qu’un Juif puisse se trouver dans un tel état d’esprit. En effet, un homme, en général et un Juif, en particulier, n’a pas le droit de se décourager(1), comme l’explique et le souligne notre Torah, Torah de vie, de la même étymologie que Horaa, enseignement(2), un enseignement pour la vie quotidienne. En outre, un Juif possède une âme qui est “une parcelle de Divinité céleste véritable”(3) et il est donc bien clair qu’il ne doit pas se décourager. Il lui faut renforcer le lien, maintenir ouvert le canal qui le relie à D.ieu, béni soit-Il, Source de la vie et de la bénédiction. Ce lien est une existence quotidienne conforme aux enseignements de D.ieu, exprimés dans Sa Torah, en commençant par le fait de mettre les Tefillin, chaque matin de semaine et par la Cacherout des aliments, notamment. Si vous entrez en contact avec notre bureau, à Paris, on vous apportera toutes les précisions nécessaires, à cet effet, avec bienveillance.


Puisse donc D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles, d’autant que nous venons d’entrer dans une nouvelle année, qui sera bonne et douce, à la fois matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction,


Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,


Mon secrétariat ne rédige pas en français, mais, pour votre part, vous pouvez, à l’avenir, continuer à m’écrire dans cette langue. Néanmoins, vous me préciserez s’il faut vous répondre dans la Langue sacrée, en yiddish ou bien en anglais.


Notes


(1) Voir le traité Bera’hot 10a.
(2) Voir le commentaire du Radak sur le verset Tehilim 19, 8, celui du Gour Aryé sur le début de la Parchat Béréchit et le Zohar, tome 3, à la page 53b.
(3) Job 31, 2. Voir le Tanya, au début du chapitre 2.