Lettre n° 9574

Par la grâce de D.ieu,


20 Mar’hechvan(1) 5728,
Brooklyn,


Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Eléazar(2) Ha Lévi,


Je vous salue et vous bénis,


J’ai bien reçu votre lettre, sollicitant une bénédiction, du 12 Mar’hechvan. En un moment propice, celle-ci sera lue près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protègera. Avec ma bénédiction afin que vous gagniez votre vie de la manière qui convient et que vous donniez de bonnes nouvelles,


M. Schneerson,


Vous gardez sûrement les trois études qui concernent chacun et qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Tout au moins le ferez-vous à l’avenir.


Vous me faites part de la proposition d’association(4) qui vous est faite. Or, les points suivants doivent être clarifiés :
1. Si tout est bien, pourquoi fait-on une concession en vous proposant 40%(5) pour votre investissement et votre travail ?
2. Que devrez-vous “ajouter” à votre travail par rapport à ce que vous faites à l’heure actuelle ?
3. On peut réellement s’interroger sur le paragraphe énonçant les contraintes, l’activité se poursuivra sans vous, le rachat de l’affaire se fera avec un supplément de 5% sur le capital, alors que, de façon générale, le profit, pour un grossiste, est largement supérieur à cela.
4. Comment ceux qui formulent cette proposition détermineront-ils quelles affaires resteront extérieures à l’association, d’autant que tout cela se passe dans le même endroit, au moins partiellement ?
5. Comment les anciennes dettes seront-elles remboursées ?
6. Quelle est la valeur de cette affaire ?
D’autres questions se posent encore(3). A n’en pas douter, vous prendrez conseil, pour tout cela, auprès de commerçants amis et vous arrêterez votre décision en conséquence.


En fait, ceux qui formulent cette proposition auraient dû répondre eux-mêmes à ces questions, sans qu’il soit nécessaire de les poser sur un autre continent(6).


Notes


(1) La découverte tardive de cette lettre n’a pas permis de l’insérer dans l’ordre chronologique.
(2) Le Rav A. E. Segal, de Jérusalem.
(3) Le Rabbi souligne le mot : “encore”.
(4) Dans le cadre commercial.
(5) Vraisemblablement des bénéfices.
(6) De les transmettre au Rabbi.