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Cette année(1), en particulier après la victoire dans la guerre des six jours, il n’y a pas lieu de changer de comportement pour le jour de l’indépendance(2). Celui-ci ne justifie pas la joie, car, après les miracles si évidents qui se sont produits, il aurait fallu exprimer cette joie en se renforçant dans les domaines de Celui Qui a accompli ces miracles(3), c’est-à-dire en la Torah et en la sainteté. Or, on constate que, bien au contraire, on a renforcé le sentiment selon lequel : “ ma force et la puissance de ma main ”(4). Et, l’on ne souligne même pas tellement le sacrifice(3) des combattants.

Or, les officiers supérieurs ont eux-mêmes reconnu que : “la main de D.ieu a accompli tout cela”(5). Chacun l’a senti, en particulier les dirigeants de l’armée, qui avaient connaissance du rapport de forces et des chances naturelles(6), contredisant la réalité des conséquences de la guerre et la manière dont elle s’est déroulée(3). Pourtant, l’expression de la joie démontre le contraire de tout cela. En outre, ceux qui ont l’habitude de dire le Hallel peuvent ne pas réciter la bénédiction, de même, en particulier que celle de Kadoch, “saint”. Toutes ces bénédictions sont prononcées en vain. On peut en dire de même pour la bénédiction de Chéhé’héyanou(3), “Il nous a fait exister”. En effet, plusieurs Rabbanim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie(3), ont tranché qu’il est interdit de dire la bénédiction du Hallel et ils ont donc demandé de ne pas le faire(3).

La situation et le désordre sont pénibles. Les plus petits émettent un avis hala’hique, en la matière et ils humilient les Rabbanim d’Israël qui interdisent de dire la bénédiction du Hallel, en ces jours, ils leur manquent de respect. Or, nul n’intervient pour émettre une protestation, à ce sujet.

Notes

(1) Voir le Yagdil Torah, publié à Jérusalem, tome 1-22, à la page 7.
(2) D’Israël, le 5 Iyar.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “Celui Qui a fait ces miracles”, “l’on ne souligne même pas tellement le sacrifice”, “la manière dont elle s’est déroulée”, “on peut en dire de même pour la bénédiction de Chéhé’héyanou”, “plusieurs Rabbanim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie” et “ont demandé de ne pas le faire”.
(4) “ont accompli tout cela pour moi”, Ekev 8, 17.
(5) Ichaya 41, 20. Tehilim 118, 23.
(6) D’emporter la victoire.