Lettre n° 9525

Par la grâce de D.ieu,


20 Tamouz 5728,
Brooklyn, New York,


A mon proche parent, distingué et agréable ‘Hassid qui
craint D.ieu, a de bons comportements, se consacre aux
besoins communautaires, aux multiples accomplissements,
empli d’empressement, monsieur Its’hak(1),


Je vous salue et vous bénis,


J’ai bien reçu, en son temps, votre lettre du 16 mai. J’ai attendu la réception des deux livres auxquels vous faites allusion, pensant qu’ils me parviendraient d’un moment à l’autre. Concrètement, je viens tout juste de les recevoir, ces jours-ci, peut-être à cause de la grève qu’il y a eu en France(2). Je m’empresse donc de vous en accuser réception.


Parallèlement, je voudrais formuler le vœu que, désormais, vous-même et tous les Juifs, en général, pourrez continuer à ne publier et ne diffuser que de bonnes nouvelles, en général comme à propos de personnes bien précises. Vous ferez tout cela en bonne santé, avec un bon moral, bien évidemment en donnant également de bonnes nouvelles de votre famille.


Bien plus, nous venons de vivre les jours des 12 et 13 Tamouz, libération, à l’époque, de mon beau-père, le Rabbi, dont vous connaissez sûrement le récit. Vous savez aussi que, chez les Juifs, “ peuple à la nuque roide ”(3), un jour propice(4), celui d’une libération, commémorant un événement du passé, a aussi un prolongement, reste ce qu’il est et continue à être considéré, chaque année, comme une date favorable. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles dans tous les domaines,


Votre proche parent,


Notes


(1) I. Schneersohn, de Paris, fondateur du musée commémoratif de la Shoa. Voir, à son sujet, la lettre n°9399.
(2) La fameuse grève de mai 1968.
(3) Tissa 32, 9. Midrash Chemot Rabba, fin du chapitre 42. Torah Or, Meguilat Esther, additifs, à partir de la page 123b.
(4) Voir la longue explication du Torat Mena’hem, Itvaadouyot, tome 6, à partir de la page 60.