Lettre n° 9507

Par la grâce de D.ieu, dimanche


de la Parchat Beaalote’ha 5728,
“ lorsque tu feras monter les lumières ”
Brooklyn, New York,


A l’association des femmes de Brownsville et
East New York, que D.ieu vous accorde longue vie,


Je vous bénis et vous salue,


Cette fois-ci, votre repas annuel a lieu tout de suite après le Chabbat Parchat Beaalote’ha(1) et cette lettre est également rédigée dans la semaine qui est liée à cette Paracha, présentant l’allumage des lumières.


De façon générale, il est trois catégories de lumières que l’on est enjoint d’allumer(2). Il y a, tout d’abord, celles du Chandelier, qui se trouvent dans le Temple. La Mitsva de le faire en a été confiée à Aharon et à ses descendants, les Cohanim. Mais, ces lumières brillèrent uniquement lorsque le Temple existait.


Il y a, en outre, les lumières de ‘Hanouka, dont la Mitsva fut édictée à tous(3) les Juifs, en chaque époque. Cette Mitsva est respectée chaque année, pendant les huit jours de ‘Hanouka. Et, il y a, enfin, les lumières du Chabbat et des fêtes(3), celles qu’une femme allume, à la veille de ces jours, tout au long de l’année.


On allume une lumière dans le but de diffuser(4) : “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”(3), de répandre la clarté de la Torah et des Mitsvot, afin que le Tout Puissant fasse résider Sa Présence non seulement dans le Temple, mais aussi au sein de chaque foyer juif et en chaque cœur juif(5).


Ceci souligne encore une fois le rôle déterminant qui est confié à une femme juive, chargée d’éclairer son foyer par la lumière de la Torah et des Mitsvot, afin que ce foyer soit la résidence de la Présence divine. Et, cette idée établit clairement l’importance de votre action pour soutenir les saintes institutions de Torah du mouvement Loubavitch, laquelle vous donne une part des grands et larges accomplissements de ces institutions.


D.ieu fasse que ce mérite protège chacune d’entre vous, que votre célébration annuelle ait un grand succès, que chacune d’entre vous avec les membres de sa famille soit bénie en tous ses besoins, de Sa main pleine ouverte, sainte et large(6). Avec ma bénédiction de réussite, de même que pour me donner de bonnes nouvelles,


M. Schneerson,


Notes


(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 287.
(2) Voir les Rechimot, tome 149, à partir de la page 5, de même que la lettre n°1957.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “tous”, “les lumières du Chabbat et des fêtes” et : “la bougie est une Mitsva et la Torah, une lumière”.
(4) Michlé 6, 23. Voir le Zohar, tome 2, à la page 166a et le commentaire de Rachi sur le traité Chabbat 23b.
(5) Voir le Réchit ‘Ho’hma, porte de l’amour, au début du chapitre 6.
(6) Selon le texte de la troisième bénédiction des grâces après le repas.