Lettre n° 9505

Par la grâce de D.ieu,


10 Sivan 5728,
Brooklyn, New York,


A monsieur Yona Kessé(1),


Je vous salue et vous bénis,


Après une longue interruption, j’ai reçu, avec joie, votre lettre du 3 Sivan. Entre temps, bien entendu, j’ai eu souvent de vos nouvelles par notre ami, monsieur Chlomo Maydanchik(2) et par d’autres ‘Hassidim également. Il est évident que l’on me fait part de l’aide que vous accordez aux réalisations de ‘Habad et de Kfar ‘Habad. Bien plus, vous le faites avec bienveillance. Vous connaissant, je sais qu’il est inutile de vous demander de continuer à le faire, d’une manière sans cesse accrue.


En consultant votre lettre, j’ai été particulièrement satisfait d’apprendre que vous vous consacrez, de nouveau, aux besoins communautaires. Comme nous en avons parlé ici, j’espère que cela apportera le plus grand profit pour vous-même et pour la communauté. En tout endroit, il faut se servir de l’influence que l’on peut exercer d’une manière positive et dans la plus large part. Combien plus en est-il ainsi en notre Terre Sainte, a fortiori en notre époque de confusion, de disparition des limites et de perte des valeurs. Nous avons abordé ce point, à plusieurs reprises, lors la discussion que nous avons eue de vive voix.


Bien sûr, l’importance de la responsabilité peut parfois susciter la terreur et la crainte. Néanmoins, l’assurance nous a été donnée que toute réalisation bonne et sainte reçoit une aide particulière et une force de Celui Qui est l’Essence du bien et de la sainteté, le Saint béni soit-Il.


Conformément à ce qui vient d’être dit, que D.ieu fasse que le problème dont vous faites état au début de votre lettre disparaisse enfin, d’une manière pleinement satisfaisante et que Kfar ‘Habad reçoive la pleine capacité d’assumer sa mission auprès de son entourage, proche et éloigné, avec la tranquillité de l’esprit. Et, l’on se servira de cette possibilité et de ces forces, selon l’expression de notre langue maternelle(3) : “ du bien vers le meilleur, puis vers ce qui est encore meilleur ”.


Avec ma bénédiction afin que vous connaissiez la réussite en vos réalisations, en fonction de tout ce qui vient d’être dit, en ce qui vous concerne personnellement et en vos actions communautaires, dans les domaines de ‘Habad, en bonne santé, dans une situation favorable et en étant bien organisé,


Notes


(1) Voir, à son sujet, la lettre n°9185.
(2) Qui fut, par la suite, maire de Kfar ‘Habad.
(3) En Yiddish.