Lettre n° 9497

Par la grâce de D.ieu,


en les jours du compte de l’Omer 5728,
Brooklyn, New York,


Aux élèves achevant leur scolarité au Beth Rivka
de Montréal, que D.ieu vous accorde longue vie,


Je vous bénis et vous salue,


J’ai appris, avec plaisir, que vous alliez obtenir votre diplôme de fin de scolarité. Puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, que l’on puisse constater votre motivation profonde à être de véritables jeunes filles ‘Habad et jeunes filles d’Israël.


Vous êtes des élèves du Beth Rivka et vous savez donc sûrement évaluer le mérite particulier d’une fille d’Israël, descendante de Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa, surtout d’une jeune fille ‘Habad. Ce mérite est lié à votre mission en tant que : “maîtresse de maison”(1).


A notre époque(2) et dans les conditions actuelles, différents domaines de la conduite d’une maison, de la situation morale du foyer juif, par exemple l’éducation des enfants, ont été transférés, jusqu’à une certaine mesure, du : “ maître de maison ”(3) vers la : “ maîtresse de maison ”(3), ce qui veut dire que les jeunes filles juives doivent recevoir une préparation beaucoup plus large et plus profonde que dans les générations précédentes.


Vous avez eu le mérite d’étudier et de vous former à Beth Rivka, où vous recevez la préparation à la vie qui convient. Pour autant, le succès, en la matière, dépend, pour une large part, de vous-mêmes, les élèves, de votre ferme volonté, de votre élan, de votre ardeur et de votre comportement. Que D.ieu vous accorde donc la réussite de connaître l’élévation en la matière, d’une prouesse vers l’autre(4), du bien vers le mieux. Vous serez une source intarissable de satisfaction véritable, juive et ‘hassidique pour vos parents, vos enseignants et pour tout le peuple d’Israël. Avec ma bénédiction de réussite et pour me donner de bonnes nouvelles,


Notes


(1) S’exerçant à partir du mariage, auquel ces jeunes filles se préparent à l’issue de leur scolarité et signifiant qu’elles doivent diriger tout ce qui concerne le foyer juif. Voir, à ce sujet, le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 71, au paragraphe 1 et le Zohar, tome 1, à la page 154a.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°9503 et 9504.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “maître de maison” et : “maîtresse de maison”.
(4) Tehilim 84, 8. Voir la conclusion des traités Bera’hot et Moéd Katan