Lettre n° 9494

Par la grâce de D.ieu,


période de l’Omer 5728,
Brooklyn, New York,


A madame Reicha Schmuckler,


Je vous bénis et vous salue,


J’ai bien reçu votre lettre et puisse D.ieu exaucer positivement les souhaits de votre cœur. De même, je mentionnerai, pour le bénir, le nom de votre frère, qui atteint l’âge de la Bar Mitsva. Sans doute a-t-il pris la résolution fidèle d’assumer tous les rôles confiés à un Juif intègre, d’autant que, comme vous me l’écrivez, vous êtes des Cohanim. Tout d’abord, l’ensemble du peuple de D.ieu est : “ une nation de Cohanim et un peuple saint ”(1). En outre, les Cohanim reçoivent, plus spécifiquement, des missions particulières et des forces supplémentaires.


J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que vous avez pris part aux réunions, aux rassemblements ‘hassidiques et aux études. J’ai bon espoir que vous profitez de ces cours et de cette étude, de sorte qu’elle conduise à l’action(2), conformément à l’enseignement de nos Sages(3) selon lequel : “ l’acte est essentiel ”.


En cette période de l’Omer, alors que l’on se prépare au don de la Torah(4), un rôle particulier incombe aux femmes juives, comme le raconte notre Torah, Torah de vie(5), enseignement pour la vie(6), en toutes les générations. En effet, la Torah est éternelle(7) et, avant de la donner, le Saint béni soit-Il dit à Moché : “ Ainsi, tu parleras à la maison de Yaakov ”, puis, uniquement après cela : “ tu diras aux enfants d’Israël ”, ce qui veut dire que les femmes et jeunes filles d’Israël, “ la maison de Yaakov ”, se préparèrent les premières à recevoir la Torah. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles, de même que pour recevoir la Torah et les Mitsvot, avec joie et d’une manière profonde,


Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,


Je vous joins un reçu(8) et que le mérite de la Tsédaka vous protège, avec les membres de votre famille.


Notes


(1) Yethro 19, 6.
(2) Voir le traité Kiddouchin 40b.
(3) Traité Avot, chapitre 1, à la Michna 17.
(4) Voir aussi la lettre suivante et les références qui y sont mentionnées.
(5) Yethro 19, 3. Voir le Me’hilta et le commentaire de Rachi sur ce verset.
(6) Voir le Zohar, tome 3, à la page 53b.
(7) Selon le Tanya, au début du chapitre 17.
(8) Pour le don à la Tsédaka que la destinataire de cette lettre avait jointe à son courrier.