Lettre n° 9160
Par la grâce de D.ieu,
26 Nissan 5726,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Yé’hezkel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre m’annonçant une bonne nouvelle(2), la conclusion de votre enseignement public du traité Chabbat, qui aura lieu ce prochain Chabbat, dans la synagogue Tséma’h Tsédek, de rite Ari Zal. D.ieu fasse, selon la formulation traditionnelle, que, “ tout comme on conclut ce traité, on commencera aussi d’autres traités et d’autres livres, que l’on conclura, on étudiera, on enseignera, on gardera, on fera et l’on accomplira ”.
Bien plus, l’endroit est propice à cela, puisqu’il s’agit d’une étude de la Torah pratiquée dans une synagogue, comme l’expliquent nos Sages à propos du verset(3) : “ D.ieu aime les portes de Sion, parmi tous les Sanctuaires de Yaakov ”, quand ils précisent, dans le traité Bera’hot 8a : “ nous prions seulement là où nous étudions ” et l’on consultera, à ce sujet, le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm, chapitre 90, au paragraphe 17. Le nom en est la cause(4), Tséma’h Tsédek et le moment en est la cause(5), le jour du saint Chabbat, qui est, en outre, Roch ‘Hodech Tamouz, le mois de la libération de mon beau-père, le Rabbi, chef de notre génération, qui fit don de sa propre personne pour l’étude publique de la Torah et pour la prière fervente. Avec mes respects et ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav Y. Fraenkel, de New York.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 37, à la page 209.
(3) Tehilim 87, 2.
(4) Voir la lettre n°154.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ On notera que cette année est celle de la Chemitta, de laquelle il est dit (Behar 25, 2-4) : ‘un Chabbat pour l’Eternel’. Or, nos Sages s’étonnent, dans le traité Bera’hot 35b : ‘Comment un homme peut-il labourer et planter ? Que deviendra donc la Torah ?’. Il n’en est pas de même cette année, en revanche, à propos de laquelle il est précisément dit (Tissa 34, 21) : ‘Tu cesseras de labourer et de planter’. Tous sont alors ‘libérés et se consacrent à la Torah de D.ieu tout au long de l’année’ (selon le commentaire du Sforno sur la Parchat Behar) ”.