Lettre n° 8788
Par la grâce de D.ieu,
22 Adar 5724,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Nathan Mena’hem(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre livre, le commentaire du Rambam sur la Torah et je vous remercie d’avoir pensé à me l’envoyer(2). Puisse D.ieu faire que vous vous serviez des possibilités dont vous disposez pour diffuser le Judaïsme traditionnel, comme cela a été expliqué et selon l’enseignement délivré par notre Torah, Torah de vie. En effet, celle-ci présente deux aspects essentiels. D’une part, elle délivre un enseignement pour la vie, puisque Torah est de la même étymologie que Horaa, enseignement et, d’autre part, elle donne la vie et guide sur la bonne voie, afin que la vie soit digne de ce nom.
De tout cela, ce qui importe le plus est, avant tout, l’action concrète car, selon les termes de nos Sages(3), “ l’acte est essentiel ”, c’est-à-dire la pratique concrète des Mitsvot. Ceci inclut aussi tous les commentaires, y compris le plus simple ayant été formulé par nos Sages ou bien une coutume d’Israël, en excluant au préalable tout ce qui est interdit et même tout ce qui est indésirable. De cette façon, l’homme accomplit la finalité de sa création et “ vous êtes définis comme des hommes ”(4), ainsi qu’il est écrit : “ Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance ”(5). En effet, Adam, l’homme, est à rapprocher de : “ Je ressemblerai (Adamé) au Très Haut ”(6). Ceci fut particulièrement souligné dans l’entrée en matière du don de la Torah, ainsi qu’il est dit : “ Et, vous serez pour Moi une nation de prêtres ”. De fait, le service de D.ieu des Cohanim est organisé de la même façon, lavage dans le bassin d’ablution et rejet de tout élément malencontreux, puis service sacré. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Pour ce qui est du commentaire proprement dit du Rambam sur la Torah, il est clair que la majeure partie de ses conceptions et de ses explications ne figure pas dans ses ouvrages, lesquels ont pour objet de trancher la Hala’ha, mais plutôt dans ses livres et dans ses discours sur les principes de la religion. C’est de ces commentaires et de ces explications que l’on peut tirer une conclusion. Certes, dans différents cas, il s’avère nécessaire de citer ce qui est dit dans les décisions hala’hiques du Yad Ha ‘Hazaka. Les explications de la Torah que l’on y trouve sont la Hala’ha tranchée et incontournable. Il convient donc, avant tout, de citer son Guide des égarés, ses Epîtres et son commentaire de la Michna, c’est bien évident.
Notes
(1) Le Rav N. M. Mendel. Voir, à son sujet, la lettre n°8240.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 33, à la page 232.
(3) Dans le traité Avot, chapitre 1, à la Michna 17.
(4) Selon le traité Yebamot 61a.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ au début du livre et à sa fin ”.
(6) Chneï Lou’hot Ha Berit, pages 20b et 301b.
22 Adar 5724,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Nathan Mena’hem(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre livre, le commentaire du Rambam sur la Torah et je vous remercie d’avoir pensé à me l’envoyer(2). Puisse D.ieu faire que vous vous serviez des possibilités dont vous disposez pour diffuser le Judaïsme traditionnel, comme cela a été expliqué et selon l’enseignement délivré par notre Torah, Torah de vie. En effet, celle-ci présente deux aspects essentiels. D’une part, elle délivre un enseignement pour la vie, puisque Torah est de la même étymologie que Horaa, enseignement et, d’autre part, elle donne la vie et guide sur la bonne voie, afin que la vie soit digne de ce nom.
De tout cela, ce qui importe le plus est, avant tout, l’action concrète car, selon les termes de nos Sages(3), “ l’acte est essentiel ”, c’est-à-dire la pratique concrète des Mitsvot. Ceci inclut aussi tous les commentaires, y compris le plus simple ayant été formulé par nos Sages ou bien une coutume d’Israël, en excluant au préalable tout ce qui est interdit et même tout ce qui est indésirable. De cette façon, l’homme accomplit la finalité de sa création et “ vous êtes définis comme des hommes ”(4), ainsi qu’il est écrit : “ Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance ”(5). En effet, Adam, l’homme, est à rapprocher de : “ Je ressemblerai (Adamé) au Très Haut ”(6). Ceci fut particulièrement souligné dans l’entrée en matière du don de la Torah, ainsi qu’il est dit : “ Et, vous serez pour Moi une nation de prêtres ”. De fait, le service de D.ieu des Cohanim est organisé de la même façon, lavage dans le bassin d’ablution et rejet de tout élément malencontreux, puis service sacré. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Pour ce qui est du commentaire proprement dit du Rambam sur la Torah, il est clair que la majeure partie de ses conceptions et de ses explications ne figure pas dans ses ouvrages, lesquels ont pour objet de trancher la Hala’ha, mais plutôt dans ses livres et dans ses discours sur les principes de la religion. C’est de ces commentaires et de ces explications que l’on peut tirer une conclusion. Certes, dans différents cas, il s’avère nécessaire de citer ce qui est dit dans les décisions hala’hiques du Yad Ha ‘Hazaka. Les explications de la Torah que l’on y trouve sont la Hala’ha tranchée et incontournable. Il convient donc, avant tout, de citer son Guide des égarés, ses Epîtres et son commentaire de la Michna, c’est bien évident.
Notes
(1) Le Rav N. M. Mendel. Voir, à son sujet, la lettre n°8240.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 33, à la page 232.
(3) Dans le traité Avot, chapitre 1, à la Michna 17.
(4) Selon le traité Yebamot 61a.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ au début du livre et à sa fin ”.
(6) Chneï Lou’hot Ha Berit, pages 20b et 301b.