Lettre n° 858
Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 26 Kislev :
A) Vous me dites que vous êtes l’enseignant de la classe supérieure du Talmud Torah(1) et que vous souhaitez quitter cette fonction pour devenir un élève de la sainte Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, mais son directeur, le Rav, ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre fidèlement aux besoins publics, R. M.(2) vous en décourage.
Vous faites bien de conserver votre rôle d’éducateur, d’enseigner la Torah de D.ieu, béni soit-Il et, comme vous me l’écrivez, de vous rendre, plusieurs fois par semaine, à la Yechiva, pour y apprendre la ‘Hassidout.
Nos Sages expliquent, au traité Temoura 15a, que le fait d’enseigner permet d’affiner sa compréhension, de saisir plus vite ce que l’on étudie soi-même. De plus, en tant que professeur, vous vous trouvez dans un rayon de lumière et vous avez la possibilité de rapprocher les coeurs des enfants d’Israël de leur Père Qui se trouve dans les cieux. Que pourrait-on comparer au grand plaisir que l’on procure à D.ieu de la sorte, quel autre pourrait l’égaler ?
B) Vous m’écrivez également que, depuis trois ans, il vous arrive d’éprouver des douleurs. Vous me dites que les médecins que vous avez consultés n’ont pu vous prescrire aucun traitement.
A mon avis, vous devriez consultez un spécialiste de médecine interne et un neurologue. Vous les mettrez tous les deux en contact et ils vous diront ce qu’il y a lieu de faire.
Vous adopterez également les trois études instaurées par mon beau-père, le Rabbi, les Tehilim quotidiens, selon leur répartition mensuelle, le ‘Houmach avec le commentaire de Rachi, la Paracha jusqu’au Cheni, le dimanche, jusqu’au Chelichi, le lundi, et ainsi de suite, le Tanya, enfin, selon son cycle d’étude annuelle. Ce sont là de larges réceptacles permettant de susciter une bénédiction de prompte guérison.
C) Vous m’interrogez également sur l’opportunité d’épouser votre nièce(3). De façon générale, il serait bon d’étudier également d’autres propositions, que vous comparerez ensuite à celle-ci. D.ieu vous guidera sur le droit chemin et vous choisirez votre épouse, en un moment bon et fructueux.
Vous lirez chaque jour le Psaume 71(4). Vous le ferez jusqu’au 12 Tamouz(5) prochain.
J’aimerai connaître votre programme d’étude, au Talmud Torah, le nombre d’élèves qu’il y a dans votre classe. Leurs enseignez-vous des lois et ce qui met en éveil la crainte de D.ieu ?
Avec ma bénédiction pour une prompte guérison et pour vous installer convenablement(6),
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) De Meknès, au Maroc.
(2) Le Rav Mi’haël Lipsker.
(3) Textuellement, la fille de votre frère.
(4) Correspondant au nombre d’années du précédent Rabbi.
(5) Date de la naissance du précédent Rabbi.
(6) Pour se marier.
11 Tévet 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 26 Kislev :
A) Vous me dites que vous êtes l’enseignant de la classe supérieure du Talmud Torah(1) et que vous souhaitez quitter cette fonction pour devenir un élève de la sainte Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, mais son directeur, le Rav, ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre fidèlement aux besoins publics, R. M.(2) vous en décourage.
Vous faites bien de conserver votre rôle d’éducateur, d’enseigner la Torah de D.ieu, béni soit-Il et, comme vous me l’écrivez, de vous rendre, plusieurs fois par semaine, à la Yechiva, pour y apprendre la ‘Hassidout.
Nos Sages expliquent, au traité Temoura 15a, que le fait d’enseigner permet d’affiner sa compréhension, de saisir plus vite ce que l’on étudie soi-même. De plus, en tant que professeur, vous vous trouvez dans un rayon de lumière et vous avez la possibilité de rapprocher les coeurs des enfants d’Israël de leur Père Qui se trouve dans les cieux. Que pourrait-on comparer au grand plaisir que l’on procure à D.ieu de la sorte, quel autre pourrait l’égaler ?
B) Vous m’écrivez également que, depuis trois ans, il vous arrive d’éprouver des douleurs. Vous me dites que les médecins que vous avez consultés n’ont pu vous prescrire aucun traitement.
A mon avis, vous devriez consultez un spécialiste de médecine interne et un neurologue. Vous les mettrez tous les deux en contact et ils vous diront ce qu’il y a lieu de faire.
Vous adopterez également les trois études instaurées par mon beau-père, le Rabbi, les Tehilim quotidiens, selon leur répartition mensuelle, le ‘Houmach avec le commentaire de Rachi, la Paracha jusqu’au Cheni, le dimanche, jusqu’au Chelichi, le lundi, et ainsi de suite, le Tanya, enfin, selon son cycle d’étude annuelle. Ce sont là de larges réceptacles permettant de susciter une bénédiction de prompte guérison.
C) Vous m’interrogez également sur l’opportunité d’épouser votre nièce(3). De façon générale, il serait bon d’étudier également d’autres propositions, que vous comparerez ensuite à celle-ci. D.ieu vous guidera sur le droit chemin et vous choisirez votre épouse, en un moment bon et fructueux.
Vous lirez chaque jour le Psaume 71(4). Vous le ferez jusqu’au 12 Tamouz(5) prochain.
J’aimerai connaître votre programme d’étude, au Talmud Torah, le nombre d’élèves qu’il y a dans votre classe. Leurs enseignez-vous des lois et ce qui met en éveil la crainte de D.ieu ?
Avec ma bénédiction pour une prompte guérison et pour vous installer convenablement(6),
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) De Meknès, au Maroc.
(2) Le Rav Mi’haël Lipsker.
(3) Textuellement, la fille de votre frère.
(4) Correspondant au nombre d’années du précédent Rabbi.
(5) Date de la naissance du précédent Rabbi.
(6) Pour se marier.