Lettre n° 857

Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre écrite à l’issue du Chabbat Vaygach, par laquelle vous m’annoncez que votre épouse attend vraisemblablement un enfant, que tout se passe bien, D.ieu merci, mais qu’elle est faible.

Pour l’heure, elle devra cacher son état, dans toute la mesure du possible et D.ieu fera que tout se passe bien, en son temps. Elle consulte sans doute, de temps à autre, un médecin spécialiste et se conforme à ses prescriptions.

A n’en pas douter, vous m’annoncerez régulièrement qu’elle est en bonne santé et qu’elle va bien.

Vous me dites également que vous êtes maintenant le surveillant des études, pour la partie révélée de la Torah, à la Yechiva Loubavitch. Puisse D.ieu faire que vous exerciez une influence positive sur les élèves. Il a toujours été établi que cette fonction implique, certes, de vérifier l’avancement des élèves dans cette discipline de la Torah, mais qu’elle peut être convenablement assumée uniquement lorsqu’elle implique également un comportement basé sur la ‘Hassidout.

Que D.ieu fasse que chacun d’entre nous assume pleinement la mission qui lui est confiée dans ce monde, que nous méritions d’être désignés du doigt par mon beau-père, le Rabbi, qui dira : "Voici les fruits que j’ai développés".

Vous respectez sûrement les études du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya. De même, votre épouse donnera de la Tsédaka, dans un tronc dédié à Rabbi Meïr Baal Haness, avant d’allumer les bougies.

Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

Mena’hem Schneerson,