Lettre n° 856

Par la grâce de D.ieu,
Jeûne du dixième mois(1) 5711,
que D.ieu transformera
en joie et en allégresse,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous avez sans doute reçu ma lettre d’hier. Je vous joins le fascicule édité pour le 9 Tévet, que l’on vient d’apporter de la reliure.

Je fais réponse à votre télégramme relatif à votre état de santé. A mon avis, il n’y a nullement lieu de s’en émouvoir. Il faut respecter les prescriptions des médecins, car la Torah leur a donné le pouvoir et la force de guérir. Vous vous conformerez donc à leur avis.

Mais, à mon avis, vous devez respecter plus scrupuleusement les trois études instaurées par mon beau-père, le Rabbi, c'est-à-dire le passage quotidien du ‘Houmach avec le commentaire de Rachi, les Tehilim tels qu’ils ont été répartis en un cycle mensuel, et le Tanya, selon sa répartition annuelle, comme l’expliquent le guide d’étude(2) et le Hayom Yom.

Avant de vous coucher, vous étudierez, sans vous approfondir, un discours ou une causerie de mon beau-père, le Rabbi. Peu importe la longueur de ce texte, pourvu qu’il présente la totalité d’une idée.

Je suis convaincu qu’après tout cela, vous m’annoncerez très prochainement que vous avez recouvré la santé et que vous menez votre activité dans le calme de l’esprit et du corps.

Me trouvant, hier, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, j’ai mentionné votre nom pour qu’il vous bénisse.

De votre proche parent, qui salue également votre épouse, la Rabbanit, conformément à la parole de nos Sages selon laquelle on s’enquiert de son état et qui attend, très prochainement, de vos bonnes nouvelles,

Mena’hem Schneerson,

Je vous ai adressé, ce jour, un télégramme, dont le texte est le suivant : "Je vous ai écrit et adressé ma bénédiction de prompte guérison. M. S. S.(3)".

Notes

(1) Le 10 Tévet.
(2) Egalement imprimé dans le Hayom Yom.
(3) Mena’hem Schneer Son.