Lettre n° 8514

Par la grâce de D.ieu,
13 Elloul 5722,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre(1). Nous sommes au début d’Elloul, mois de la miséricorde et du bon vouloir(2) et, à propos de ce mois, l’Admour Hazaken énonce(3) la parabole d’un Roi qui, avant de gagner la ville, est accueilli par tous les citadins, dans le champs. Dès lors, quiconque le désire peut se présenter à lui. Il accueille chacun avec bienveillance et montre un visage souriant à tous. L’Admour Hazaken précise(4), à ce sujet, que “ l’on est autorisé à le faire et l’on peut le faire ”.

Puisse D.ieu révéler tout cela, en ce qui concerne à la fois le corps et l’âme, de même que pour “ les jours profanes ”(5). Comme on peut le déduire de cette parabole, le Roi, se trouvant dans le champ, accueille, avec bienveillance, les citadins tels qu’ils sont en cet endroit. Or, ceux-ci sont assurément entourés par les domaines concernant le champ(6) et, en quelques-uns d’entre eux, sont nécessaires le salut, la bénédiction et la réussite.

Bien plus, pour reprendre l’expression bien connue(7) de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël : “ Que D.ieu accorde aux Juifs une bonne et douce année, matériellement et spirituellement, en général et en particulier. Ainsi, les Juifs feront tout ce qu’ils pourront et D.ieu verra ce qu’ils sont capables de faire ”. Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année, globalement et spécifiquement,

M. Schneerson,

Notes

(1) Cette lettre a été adressée à plusieurs personnes. Voir le Likouteï Si’hot, tome 9, à la page 310.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le début du Maté Ephraïm ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Au début du discours ‘hassidique intitulé : ‘Je suis à mon Bien-Aimé’, dans le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 32b ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Fin du discours ‘hassidique intitulé : ‘A Toi, mon cœur dit’, dans le Séfer Ha Maamarim 5710, à la page 285 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Likouteï Torah, à la même référence. De même, on notera que le rire et le visage souriant sont l’expression d’une soumission qui ne fait pas abstraction de l’ego, selon les discours ‘hassidiques, au début de la Parchat Toledot ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les Midrashim de nos Sages à propos du verset Toledot 25, 27 : ‘Un homme du champ… résidant dans les tentes’. Voir le commentaire de Rachi sur le traité Nidda 66a ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ A la veille de Roch Hachana 5710, dans le Séfer Ha Maamarim, à la page 17 ”. Voir, à ce sujet, la lettre n°8267.