Lettre n° 837

Par la grâce de D.ieu,
19 Kislev 5711,
Fête de notre libération et
du salut de notre âme,
Brooklyn, New York,

Au jeune homme, ‘Hassid qui craint D.ieu,
monsieur Ye’hyel(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu ta lettre de la veille du Chabbat et j’y ai lu, avec plaisir, que tu as fixé un cours de ‘Hassidout avec le Rav, distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu, Rav Moché Aharon.

Tu as sans doute lu dans les causeries de mon beau-père, le Rabbi qu’il y a trois amours, dépendant l’un de l’autre, amour de D.ieu, amour de la Torah et amour du prochain. Il n’est donc pas suffisant de se préoccuper de son propre sort. On doit, en outre, s’intéresser aux autres. Tu sauras sûrement trouver les mots capables de convaincre tes amis, afin qu’ils étudient également la ‘Hassidout.

Je me suis rendu, aujourd’hui, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi et j’y ai lu ta demande de bénédiction.

Je suis convaincu que tu peux, dans ce domaine, exercer une influence positive sur les autres. Il faut, cependant, que tu en aies le désir. Si c’est effectivement le cas, tu connaîtras la réussite.

Tu trouveras ci-joint le compte rendu des propos tenus durant le Chabbat Béréchit(2) et tu y consulteras les paragraphes 21 et 22, soulignant la nécessité d’influencer positivement les autres. Tu ne l’as pas fait avant le 19 Kislev et tu t’efforceras donc de réaliser tout cela pour la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, le 10 Chevat prochain.

En te souhaitant une bonne fête et en transmettant mon salut au ‘Hassid, Rav M. A.,

Mena’hem Schneerson,

Notes

(1) M. Y. Ziskind. Voir, à son propos, la lettre n°889.
(2) Le Rabbi y explique que l’on doit influencer une dizaine de personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°823.