Lettre n° 8360
Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Richon 5722,
Brooklyn,
Je te salue et te bénis,
Je fais réponse à ta lettre du 15/2, dans laquelle tu me parles de ta famille et de ton origine. Tu me dis que tu poursuis tes études dans une Yechiva ‘hassidique. Et, tu précises que l’image de D.ieu apparaît à l’évidence sur ton visage(1), à la différence de ceux qui en conçoivent de la honte et qui ont recours à différents moyens afin de supprimer et d’écarter cette image de D.ieu. Tu me demandes comment renforcer ton étude, d’autant que certains membres de ta famille te font des reproches, à ce sujet. Il est clair que tous ces reproches émanent du “ roi vieux et fou ”, du mauvais penchant, qui se dresse contre le Saint béni soit-Il, contre Sa Torah et contre Ses Mitsvot, qui souhaite que l’âme animale d’un Juif l’emporte sur son âme divine et qui renforce donc cette âme animale(2) au même titre que ceux qui font des reproches, afin d’être suivie, en prétendant que tel doit être le comportement de l’homme(2). C’est cette même attitude que le mauvais penchant a d’ores et déjà adoptée lors du don de la Torah, en persuadant de faire le veau(2) d’or et de proclamer : “ Voici ton dieu, Israël ”, ce qu’à D.ieu ne plaise. Et, il a des disciples également dans cette génération !
De ce qui vient d’être dit, tu pourras déduire ce que doit être ton comportement, à l’avenir. Tu poursuivras donc ce que tu as fait jusqu’à maintenant, sans tenir compte de l’avis des proches dont tu fais état. Tu mettras en pratique les enseignements de notre Torah, Torah de vie et tu appliqueras ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. C’est sur cette voie qu’un Juif peut être réellement heureux, non pas d’un prétendu bonheur que l’on éprouve pendant quelques minutes, mais d’un bonheur véritable, à la fois matériel et spirituel. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Afin qu’il soit plus aisé de mettre en pratique tout ce qui vient d’être dit, en particulier pour ce qui concerne l’image de D.ieu, il serait bon que tu donnes quelques cents à la Tsédaka, chaque jour, avant la prière. Après celle-ci, y compris le Chabbat et les fêtes, tu t’efforceras de lire des Tehilim, selon leur répartition mensuelle.
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre porte la barbe.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “ âme animale ”, “ l’homme ” et “ veau ”.
12 Adar Richon 5722,
Brooklyn,
Je te salue et te bénis,
Je fais réponse à ta lettre du 15/2, dans laquelle tu me parles de ta famille et de ton origine. Tu me dis que tu poursuis tes études dans une Yechiva ‘hassidique. Et, tu précises que l’image de D.ieu apparaît à l’évidence sur ton visage(1), à la différence de ceux qui en conçoivent de la honte et qui ont recours à différents moyens afin de supprimer et d’écarter cette image de D.ieu. Tu me demandes comment renforcer ton étude, d’autant que certains membres de ta famille te font des reproches, à ce sujet. Il est clair que tous ces reproches émanent du “ roi vieux et fou ”, du mauvais penchant, qui se dresse contre le Saint béni soit-Il, contre Sa Torah et contre Ses Mitsvot, qui souhaite que l’âme animale d’un Juif l’emporte sur son âme divine et qui renforce donc cette âme animale(2) au même titre que ceux qui font des reproches, afin d’être suivie, en prétendant que tel doit être le comportement de l’homme(2). C’est cette même attitude que le mauvais penchant a d’ores et déjà adoptée lors du don de la Torah, en persuadant de faire le veau(2) d’or et de proclamer : “ Voici ton dieu, Israël ”, ce qu’à D.ieu ne plaise. Et, il a des disciples également dans cette génération !
De ce qui vient d’être dit, tu pourras déduire ce que doit être ton comportement, à l’avenir. Tu poursuivras donc ce que tu as fait jusqu’à maintenant, sans tenir compte de l’avis des proches dont tu fais état. Tu mettras en pratique les enseignements de notre Torah, Torah de vie et tu appliqueras ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. C’est sur cette voie qu’un Juif peut être réellement heureux, non pas d’un prétendu bonheur que l’on éprouve pendant quelques minutes, mais d’un bonheur véritable, à la fois matériel et spirituel. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Afin qu’il soit plus aisé de mettre en pratique tout ce qui vient d’être dit, en particulier pour ce qui concerne l’image de D.ieu, il serait bon que tu donnes quelques cents à la Tsédaka, chaque jour, avant la prière. Après celle-ci, y compris le Chabbat et les fêtes, tu t’efforceras de lire des Tehilim, selon leur répartition mensuelle.
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre porte la barbe.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “ âme animale ”, “ l’homme ” et “ veau ”.