Lettre n° 8330
Par la grâce de D.ieu,
13 Chevat 5722,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mercredi, avec ce qui y était joint. Conformément à votre demande, je vous adresse la présente en passant outre à la file d’attente. La coutume juive veut que l’on recherche et que l’on découvre, en toute chose, un lien avec la Sidra de la semaine. Il en est donc de même pour le contenu de votre lettre, avec ce qui lui était joint. Ma réponse, si sa traduction est prête(2), vous parviendra, je l’espère, au début de la semaine prochaine, celle de la Parchat Yethro, relatant le don de la Torah, qui apporte une réponse claire, une précision de ce qu’est un Juif. Selon les termes du verset, “ et maintenant, si vous écoutez Ma voix et gardez Mon alliance, vous serez Ma prédilection parmi les nations… une nation de prêtres et un peuple sacré ”.
Lors du don de la Torah, “ Israël campa là-bas, face à la montagne ”, selon les termes du verset et nos Sages soulignent(3) que le verbe “ campa ” est employé ici au singulier. Tous les enfants d’Israël s’unirent alors afin de se tenir devant cette montagne bien connue, qui fut définitivement gravée dans le cœur d’un Juif, de même que dans le souvenir de toutes les nations, comme la “ montagne de D.ieu ”, sur laquelle la Torah fut donnée, une Torah éternelle pour toutes les époques et tous les pays.
Qu’encore maintenant, tout ceci pénètre donc non seulement les cœurs, mais aussi le souvenir de tous les Juifs de cette génération ! Puis, la tête et le souvenir influenceront l’action concrète, la pratique effective des Mitsvot de D.ieu, à propos desquelles la sainte Torah dit : “ On vivra par elles ”. Avec ma bénédiction pour un bon Chabbat et pour donner de bonnes nouvelles, en bonne santé,
Notes
(1) Le Rav B. Litvin, de Mount Clemens. Voir, à son sujet, la lettre n°8318.
(2) La présente lettre est en Yiddish et elle fut vraisemblablement rédigée par le Rabbi en Hébreu, puis traduite par son secrétariat.
(3) Dans le Me’hilta, cité par le commentaire de Rachi sur le verset Yethro 19, 2.
13 Chevat 5722,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mercredi, avec ce qui y était joint. Conformément à votre demande, je vous adresse la présente en passant outre à la file d’attente. La coutume juive veut que l’on recherche et que l’on découvre, en toute chose, un lien avec la Sidra de la semaine. Il en est donc de même pour le contenu de votre lettre, avec ce qui lui était joint. Ma réponse, si sa traduction est prête(2), vous parviendra, je l’espère, au début de la semaine prochaine, celle de la Parchat Yethro, relatant le don de la Torah, qui apporte une réponse claire, une précision de ce qu’est un Juif. Selon les termes du verset, “ et maintenant, si vous écoutez Ma voix et gardez Mon alliance, vous serez Ma prédilection parmi les nations… une nation de prêtres et un peuple sacré ”.
Lors du don de la Torah, “ Israël campa là-bas, face à la montagne ”, selon les termes du verset et nos Sages soulignent(3) que le verbe “ campa ” est employé ici au singulier. Tous les enfants d’Israël s’unirent alors afin de se tenir devant cette montagne bien connue, qui fut définitivement gravée dans le cœur d’un Juif, de même que dans le souvenir de toutes les nations, comme la “ montagne de D.ieu ”, sur laquelle la Torah fut donnée, une Torah éternelle pour toutes les époques et tous les pays.
Qu’encore maintenant, tout ceci pénètre donc non seulement les cœurs, mais aussi le souvenir de tous les Juifs de cette génération ! Puis, la tête et le souvenir influenceront l’action concrète, la pratique effective des Mitsvot de D.ieu, à propos desquelles la sainte Torah dit : “ On vivra par elles ”. Avec ma bénédiction pour un bon Chabbat et pour donner de bonnes nouvelles, en bonne santé,
Notes
(1) Le Rav B. Litvin, de Mount Clemens. Voir, à son sujet, la lettre n°8318.
(2) La présente lettre est en Yiddish et elle fut vraisemblablement rédigée par le Rabbi en Hébreu, puis traduite par son secrétariat.
(3) Dans le Me’hilta, cité par le commentaire de Rachi sur le verset Yethro 19, 2.