Lettre n° 8090
Par la grâce de D.ieu,
20 Chevat 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux bons sentiments,
le Rav El’hanan Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 15 Chevat, nouvel an des arbres. On connaît l’explication qui est citée par différents ouvrages d’exégèse, dans l’esprit de ce jour et avec l’inspiration qu’il apporte, d’après le verset : “ Car, l’homme est tel l’arbre du champ ”. Lorsqu’un homme raffermit sa santé morale, il renforce, par le fait, sa santé physique. En effet, les Juifs sont “ un peuple unique sur la terre ”(2). En tout endroit, ils mettent en évidence cette unité, qui existe aussi entre le matériel et le spirituel, entre le corps et l’âme. Et, ceci est l’un des commentaires que l’on peut donner de l’enseignement du Baal Chem Tov, selon lequel il convient de servir D.ieu joyeusement et en se servant de son corps(3), sans le faire souffrir, mais plutôt en le mettant à contribution.
De fait, on peut observer tout cela de ses propres yeux. Lorsque le corps est en bonne santé, bien entendu d’une manière juive, grâce à des aliments cachers, il ne fait pas obstacle à l’étude de la Torah et à la pratique des Mitsvot, pour peu qu’on veuille s’y consacrer. Selon une explication bien connue de nos Sages(4), instaurer la paix entre le corps et l’âme, de même qu’entre l’âme divine et l’âme animale est aussi le moyen de susciter et d’obtenir la paix autour de soi, dans son environnement immédiat ou même éloigné et, de cette façon, dans le monde entier. Cette manière d’agir développera la paix la plus générale, celle de la période à propos de laquelle le prophète Ichaya dit : “ Un peuple ne lèvera plus le glaive contre l’autre et ils n’apprendront plus la guerre ” (Ichaya 2, 4). Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav E. Kawen. Voir, à son sujet, la lettre n°5018.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°5548 et 7718.
(3) Non en le brisant par des mortifications.
(4) Dans le traité Sanhédrin 99b, qui précise : “ dans le sanctuaire céleste et dans le sanctuaire terrestre ”. Voir, à ce sujet, les lettres n°740, 6271 et 6930.
20 Chevat 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux bons sentiments,
le Rav El’hanan Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 15 Chevat, nouvel an des arbres. On connaît l’explication qui est citée par différents ouvrages d’exégèse, dans l’esprit de ce jour et avec l’inspiration qu’il apporte, d’après le verset : “ Car, l’homme est tel l’arbre du champ ”. Lorsqu’un homme raffermit sa santé morale, il renforce, par le fait, sa santé physique. En effet, les Juifs sont “ un peuple unique sur la terre ”(2). En tout endroit, ils mettent en évidence cette unité, qui existe aussi entre le matériel et le spirituel, entre le corps et l’âme. Et, ceci est l’un des commentaires que l’on peut donner de l’enseignement du Baal Chem Tov, selon lequel il convient de servir D.ieu joyeusement et en se servant de son corps(3), sans le faire souffrir, mais plutôt en le mettant à contribution.
De fait, on peut observer tout cela de ses propres yeux. Lorsque le corps est en bonne santé, bien entendu d’une manière juive, grâce à des aliments cachers, il ne fait pas obstacle à l’étude de la Torah et à la pratique des Mitsvot, pour peu qu’on veuille s’y consacrer. Selon une explication bien connue de nos Sages(4), instaurer la paix entre le corps et l’âme, de même qu’entre l’âme divine et l’âme animale est aussi le moyen de susciter et d’obtenir la paix autour de soi, dans son environnement immédiat ou même éloigné et, de cette façon, dans le monde entier. Cette manière d’agir développera la paix la plus générale, celle de la période à propos de laquelle le prophète Ichaya dit : “ Un peuple ne lèvera plus le glaive contre l’autre et ils n’apprendront plus la guerre ” (Ichaya 2, 4). Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav E. Kawen. Voir, à son sujet, la lettre n°5018.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°5548 et 7718.
(3) Non en le brisant par des mortifications.
(4) Dans le traité Sanhédrin 99b, qui précise : “ dans le sanctuaire céleste et dans le sanctuaire terrestre ”. Voir, à ce sujet, les lettres n°740, 6271 et 6930.