Lettre n° 7969
Par la grâce de D.ieu,
29 Sivan 5713,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, grand érudit,
aux multiples connaissances, le Rav C. Y.(1),
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu votre lettre. Pour différentes raisons, ma réponse a été retardée et vous voudrez bien m’en excuser. La Michna établit clairement(2) que l’on pourrait se tenir le raisonnement suivant : “ Pourquoi m’encombrer de tout cela ? ”, mais que l’on doit, néanmoins, repousser un tel argument. C’est bien le cas, en l’occurrence, puisque mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, vous a confié une mission très importante, d’un caractère primordial. Ceci peut être comparé au serment fait sur le mont Sinaï(3) et correspond, en outre, à ce que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi, qui affirme que “ le Saint béni soit-Il ne reste pas en dette ”. Bien plus, nos Sages précisent qu’Il agit “ mesure pour mesure ”(4). Si vous consacrez votre temps à la Yechiva Torat Emet(5), il est donc certain que vous connaîtrez la réussite dans le temps qui vous restera pour vos autres occupations, communautaires et personnelles. Au final, c’est donc bien vous qui serez gagnant.
B) Pour faire suite à ce qui vient d’être dit, j’ai pensé, il y a quelques temps déjà, que toutes les Yechivot ‘Habad devraient publier ensemble un périodique de Torah, avec des explications qui seraient développées par les élèves. Vous voudrez bien me communiquer votre avis, sur ce sujet, d’une manière officieuse. Vous me préciserez si certains, parmi les élèves des Yechivot de Lod et de Torat Emet, sont effectivement aptes à cela.
C) Vous me parlez de cet homme et vous me dites que son épouse a déjà consulté ce professeur et qu’elle n’est pas satisfaite de ce qu’il a fait pour elle. Ils souhaitent donc attendre que je formule encore une fois un avis : doivent-ils, néanmoins, aller le consulter, comme je l’avais écrit ou bien suis-je revenu sur ma position ? Il est sans doute inutile de préciser à cet homme et à son épouse que je ne suis pas, moi-même, un professeur de médecine, ni même un médecin ou une personne qualifiée. En outre, quand on m’interroge, je ne fais que donner mon avis, selon ce qu’il me semble, mais celui qui me consulte n’est pas obligé de l’adopter. Il conserve le libre-arbitre et il fera ce que bon lui semble. Il n’y a, en l’occurrence, aucune rancune de ma part et ils ne doivent donc rien faire pour témoigner qu’ils ne me manquent pas de respect, pour ainsi dire. Tout cela n’a pas lieu d’être. Au final, ils n’ont, certes, pas été satisfaits du traitement de ce professeur, mais plusieurs années se sont écoulés depuis lors et, à ma connaissance, diverses personnes se sont adressées à lui et ont connu la réussite. Je ne vois pas pourquoi, pour ce qui les concerne, il en serait autrement. En tout état de cause, quelle que soit la décision de cet homme et de son épouse, D.ieu leur accordera la réussite pour qu’ils fassent ce qui sera bon pour eux, à la fois matériellement et spirituellement.
D) Dernier point, qui suscite le plus d’intérêt, je fais réponse à l’annonce de la naissance du fils de votre fils, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Aharon. Tout comme ses parents lui ont fait conclure l’alliance de notre père Avraham(6), ils le conduiront à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans une largesse véritable, à la fois matérielle et spirituelle. Et, vous-même concevrez beaucoup de satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants. En outre, vous pourrez m’annoncer également de bonnes nouvelles des membres de votre famille se trouvant encore dans le pays où nous étions auparavant(7). Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Notes
(1) Le Rav Chlomo Yossef Zevin. Voir, à son sujet, la lettre n°7931.
(2) Au traité Sanhédrin 37b.
(3) Celui d’accepter la Torah.
(4) De la manière dont on agit envers Lui.
(5) La Yechiva Loubavitch de Jérusalem.
(6) La circoncision.
(7) La Russie.
29 Sivan 5713,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, grand érudit,
aux multiples connaissances, le Rav C. Y.(1),
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu votre lettre. Pour différentes raisons, ma réponse a été retardée et vous voudrez bien m’en excuser. La Michna établit clairement(2) que l’on pourrait se tenir le raisonnement suivant : “ Pourquoi m’encombrer de tout cela ? ”, mais que l’on doit, néanmoins, repousser un tel argument. C’est bien le cas, en l’occurrence, puisque mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, vous a confié une mission très importante, d’un caractère primordial. Ceci peut être comparé au serment fait sur le mont Sinaï(3) et correspond, en outre, à ce que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi, qui affirme que “ le Saint béni soit-Il ne reste pas en dette ”. Bien plus, nos Sages précisent qu’Il agit “ mesure pour mesure ”(4). Si vous consacrez votre temps à la Yechiva Torat Emet(5), il est donc certain que vous connaîtrez la réussite dans le temps qui vous restera pour vos autres occupations, communautaires et personnelles. Au final, c’est donc bien vous qui serez gagnant.
B) Pour faire suite à ce qui vient d’être dit, j’ai pensé, il y a quelques temps déjà, que toutes les Yechivot ‘Habad devraient publier ensemble un périodique de Torah, avec des explications qui seraient développées par les élèves. Vous voudrez bien me communiquer votre avis, sur ce sujet, d’une manière officieuse. Vous me préciserez si certains, parmi les élèves des Yechivot de Lod et de Torat Emet, sont effectivement aptes à cela.
C) Vous me parlez de cet homme et vous me dites que son épouse a déjà consulté ce professeur et qu’elle n’est pas satisfaite de ce qu’il a fait pour elle. Ils souhaitent donc attendre que je formule encore une fois un avis : doivent-ils, néanmoins, aller le consulter, comme je l’avais écrit ou bien suis-je revenu sur ma position ? Il est sans doute inutile de préciser à cet homme et à son épouse que je ne suis pas, moi-même, un professeur de médecine, ni même un médecin ou une personne qualifiée. En outre, quand on m’interroge, je ne fais que donner mon avis, selon ce qu’il me semble, mais celui qui me consulte n’est pas obligé de l’adopter. Il conserve le libre-arbitre et il fera ce que bon lui semble. Il n’y a, en l’occurrence, aucune rancune de ma part et ils ne doivent donc rien faire pour témoigner qu’ils ne me manquent pas de respect, pour ainsi dire. Tout cela n’a pas lieu d’être. Au final, ils n’ont, certes, pas été satisfaits du traitement de ce professeur, mais plusieurs années se sont écoulés depuis lors et, à ma connaissance, diverses personnes se sont adressées à lui et ont connu la réussite. Je ne vois pas pourquoi, pour ce qui les concerne, il en serait autrement. En tout état de cause, quelle que soit la décision de cet homme et de son épouse, D.ieu leur accordera la réussite pour qu’ils fassent ce qui sera bon pour eux, à la fois matériellement et spirituellement.
D) Dernier point, qui suscite le plus d’intérêt, je fais réponse à l’annonce de la naissance du fils de votre fils, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Aharon. Tout comme ses parents lui ont fait conclure l’alliance de notre père Avraham(6), ils le conduiront à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans une largesse véritable, à la fois matérielle et spirituelle. Et, vous-même concevrez beaucoup de satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants. En outre, vous pourrez m’annoncer également de bonnes nouvelles des membres de votre famille se trouvant encore dans le pays où nous étions auparavant(7). Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Notes
(1) Le Rav Chlomo Yossef Zevin. Voir, à son sujet, la lettre n°7931.
(2) Au traité Sanhédrin 37b.
(3) Celui d’accepter la Torah.
(4) De la manière dont on agit envers Lui.
(5) La Yechiva Loubavitch de Jérusalem.
(6) La circoncision.
(7) La Russie.