Lettre n° 7961
Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5713,
S’agissant de votre tiré à part à propos de la controverse qui porte sur ce qui a été imprimé à Talpyot, vos exactions vont au-delà de ce que vous dites, comme je viens de l’apprendre en recevant la Haggadah. En effet, j’y lis avec effroi que vous proposez l’instauration d’une cinquième coupe(1). Vous précisez ce qu’il convient de faire, en la matière et vous indiquez que l’on doit rendre grâce à D.ieu pour le miracle du début de la délivrance(2), ce qui va à l’encontre de la Hala’ha telle qu’elle est tranchée par le Choul’han Arou’h et par les derniers Décisionnaires, maîtres d’Israël, dont les décisions ont été acceptées par tout le peuple juif.
La gravité de tout cela est bien évidente, car la Haggadah est un livre dont tous se servent et son enseignement concerne l’action concrète. Bien plus, celle-ci est ponctuée et elle peut donc être utilisée par des ignorants qui n’ont pas conscience de leur propre ignorance. Ceux-ci bâtiront un raisonnement a fortiori, puis en déduiront un principe général, se diront que, si l’on a le droit d’aller à l’encontre du Choul’han Arou’h sur ce point, puisque l’on n’a jamais observé une telle pratique chez ses parents et ses grands-parents, combien plus est-il permis de transgresser le Choul’han Arou’h dans d’autres domaines également. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
Notes
(1) Lors du Séder de Pessa’h, en plus des quatre instaurées sur la base des versets de la Torah.
(2) Sous la forme du retour à Sion.
13 Nissan 5713,
S’agissant de votre tiré à part à propos de la controverse qui porte sur ce qui a été imprimé à Talpyot, vos exactions vont au-delà de ce que vous dites, comme je viens de l’apprendre en recevant la Haggadah. En effet, j’y lis avec effroi que vous proposez l’instauration d’une cinquième coupe(1). Vous précisez ce qu’il convient de faire, en la matière et vous indiquez que l’on doit rendre grâce à D.ieu pour le miracle du début de la délivrance(2), ce qui va à l’encontre de la Hala’ha telle qu’elle est tranchée par le Choul’han Arou’h et par les derniers Décisionnaires, maîtres d’Israël, dont les décisions ont été acceptées par tout le peuple juif.
La gravité de tout cela est bien évidente, car la Haggadah est un livre dont tous se servent et son enseignement concerne l’action concrète. Bien plus, celle-ci est ponctuée et elle peut donc être utilisée par des ignorants qui n’ont pas conscience de leur propre ignorance. Ceux-ci bâtiront un raisonnement a fortiori, puis en déduiront un principe général, se diront que, si l’on a le droit d’aller à l’encontre du Choul’han Arou’h sur ce point, puisque l’on n’a jamais observé une telle pratique chez ses parents et ses grands-parents, combien plus est-il permis de transgresser le Choul’han Arou’h dans d’autres domaines également. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
Notes
(1) Lors du Séder de Pessa’h, en plus des quatre instaurées sur la base des versets de la Torah.
(2) Sous la forme du retour à Sion.