Lettre n° 7858
Par la grâce de D.ieu,
6 Mena’hem Av 5710,
Au grand Rav, distingué et agréable ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I. Ha Lévi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la semaine passée. On trouve, à différentes reprises, dans la ‘Hassidout, l’abréviation Aïn Hé Mêm ou bien Aïn Mêm Hé Mêm. Ceci fait allusion au Emek Ha Méle’h, qui est un livre du Rav Naphtali Hirts, imprimé à Amsterdam, en l’année Zot(2). Et, vous consulterez, à ce propos, le Likouteï Torah, Chir Hachirim, dans le commentaire du discours intitulé : “ Sortez et voyez ”, qui dit que l’on s’en remet à lui, “ bien que ceci ne soit pas mentionné dans le Ets ‘Haïm ”.
Vous citez le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Pin’has, dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Sainteté d’Israël ”, au début du chapitre 4. En effet, ce texte évoque, à différentes reprises, la sainteté de l’homme. Or, vous exprimez votre surprise et vous vous demandez s’il ne s’agit pas ici, plus exactement, de la sainteté d’Israël. Vous disposez vraisemblablement d’une ancienne édition de cet ouvrage, car ceci a été rectifié par la suite. Il semble que, dans un premier temps, on avait noté : “ sainteté de l’homme ” par crainte de la censure. Et, vous verrez aussi le Or Ha Torah, du Tséma’h Tsédek, Chemot, à la page 86 et dans les notes.
Que D.ieu transforme ces jours(3) en joie et en allégresse. Que la sainteté d’Israël pour l’Eternel se révèle à nos yeux de chair. Ainsi, “ tous ceux qui s’en prennent à lui seront humiliés ”, très prochainement. En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Ichaya Horowitz. Voir, à son sujet, la lettre n°4143.
(2) Soit 5408 (1648).
(3) Entre les jeûnes, du 17 Tamouz et du 9 Av, commémorant la destruction du Temple.
6 Mena’hem Av 5710,
Au grand Rav, distingué et agréable ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I. Ha Lévi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la semaine passée. On trouve, à différentes reprises, dans la ‘Hassidout, l’abréviation Aïn Hé Mêm ou bien Aïn Mêm Hé Mêm. Ceci fait allusion au Emek Ha Méle’h, qui est un livre du Rav Naphtali Hirts, imprimé à Amsterdam, en l’année Zot(2). Et, vous consulterez, à ce propos, le Likouteï Torah, Chir Hachirim, dans le commentaire du discours intitulé : “ Sortez et voyez ”, qui dit que l’on s’en remet à lui, “ bien que ceci ne soit pas mentionné dans le Ets ‘Haïm ”.
Vous citez le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Pin’has, dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Sainteté d’Israël ”, au début du chapitre 4. En effet, ce texte évoque, à différentes reprises, la sainteté de l’homme. Or, vous exprimez votre surprise et vous vous demandez s’il ne s’agit pas ici, plus exactement, de la sainteté d’Israël. Vous disposez vraisemblablement d’une ancienne édition de cet ouvrage, car ceci a été rectifié par la suite. Il semble que, dans un premier temps, on avait noté : “ sainteté de l’homme ” par crainte de la censure. Et, vous verrez aussi le Or Ha Torah, du Tséma’h Tsédek, Chemot, à la page 86 et dans les notes.
Que D.ieu transforme ces jours(3) en joie et en allégresse. Que la sainteté d’Israël pour l’Eternel se révèle à nos yeux de chair. Ainsi, “ tous ceux qui s’en prennent à lui seront humiliés ”, très prochainement. En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Ichaya Horowitz. Voir, à son sujet, la lettre n°4143.
(2) Soit 5408 (1648).
(3) Entre les jeûnes, du 17 Tamouz et du 9 Av, commémorant la destruction du Temple.