Lettre n° 7697

Par la grâce de D.ieu,
13 Tamouz 5721,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Gadol(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de ce lundi et à celle qui l’a suivie. Vous évoquez l’étude de la circoncision, permettant de contracter l’alliance de notre père Avraham, compte tenu de la situation régnant actuellement en Europe. Je vous remercie d’avoir attiré mon attention sur ce sujet. Je m’efforcerai de clarifier cette situation et j’examinerai également votre proposition.

Puisse Celui Qui donne la Torah et ordonne la Mitsva permettre une telle clarification, qui apportera les moyens de mettre en pratique cette Mitsva de la meilleure façon, jusque dans le moindre détail. De fait, il s’agit d’une Mitsva que l’on s’est engagé à respecter joyeusement(2) et elle est encore pratiquée avec joie, comme le constate le traité Chabbat 130a. Elle est, en outre, une Mitsva perpétuelle, qui se révèle à chaque instant, comme le disent nos Sages, au traité Mena’hot 43b, à propos du roi David(3). Vous verrez aussi le Séfer Ha Mitsvot, du Tséma’h Tsédek et vous consulterez attentivement les explications qu’il développe, à propos de la Mitsva de la circoncision.

Vous avez sûrement connaissance du récit de la fête de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël, les 12 et 13 Tamouz. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et à l’occasion de la fête de la libération,

Notes

(1) Le Rav G. Halpern, de Londres.
(2) Malgré la souffrance de l’enfant.
(3) Qui, se lamentant en constatant qu’il n’accomplissait pas de Mitsva, se souvint de la circoncision et s’en trouva rasséréné.