Lettre n° 7593
Par la grâce de D.ieu,
8 Adar 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Ephraïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Adar. Je vous remercie de m’avoir décrit, au moins brièvement, le “ Chabbat de la ‘Hassidout ” dans votre ville. Je veux être certain que la bonne impression dont vous parlez exercera son effet, conformément à la volonté de nos maîtres et chefs, pour ce qui concerne de telles réunions et fêtes. Outre leur importance intrinsèque, celles-ci doivent avoir un apport effectif pour la Torah et les Mitsvot, conformément à l’affirmation de la Michna selon laquelle “ l’acte est essentiel ”. Bien entendu, mon propos n’est pas de faire un discours. Je veux dire qu’en tant que résident de cet endroit, vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour qu’il en soit effectivement ainsi, c’est-à-dire influencer les autres pour qu’à leur tour, ils influencent d’autres personnes, qu’ils “ soient humides au point d’humecter ”. En effet, l’assurance nous a été donnée que “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”.
En un moment propice, on mentionnera tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Et votre nom le sera également, conformément à ce que vous m’écrivez. Vous me demandez si vous devez vous efforcer de faire venir votre neveu(2), avec sa famille, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il est évident que cela est judicieux, mais, au préalable, vous devez vérifier que tel est bien leur souhait. En effet, il convient, pour y parvenir, d’intervenir d’une manière légale. Vous devez donc obtenir leur accord. Dans votre entourage, on sait ce qu’il y a lieu de faire en pareil cas, car nombreux sont ceux qui ont mené de telles démarches et qui ont réussi. Il me semble qu’il y a même des administrations chargées de traiter de tels dossiers et connaissant la meilleure façon de formuler la requête. Or, “ nul n’est sage comme celui qui a de l’expérience ”. Vous faites également référence à votre différent. Vous devez, bien évidemment, vous conformer à l’avis de votre avocat, qui connaît non seulement la loi, mais aussi la réaction des juges, laquelle est, bien souvent, déterminante. Puisse D.ieu faire qu’on vous donne le bon conseil et que vous m’annonciez de bonnes nouvelles. En effet, nous sommes en Adar et il est nous est enjoint, chaque jour, de multiplier notre joie. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour un joyeux Pourim,
Notes
(1) Monsieur E. Kazari, de ‘Hadéra.
(2) Textuellement “ le fils de votre frère ”.
8 Adar 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Ephraïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Adar. Je vous remercie de m’avoir décrit, au moins brièvement, le “ Chabbat de la ‘Hassidout ” dans votre ville. Je veux être certain que la bonne impression dont vous parlez exercera son effet, conformément à la volonté de nos maîtres et chefs, pour ce qui concerne de telles réunions et fêtes. Outre leur importance intrinsèque, celles-ci doivent avoir un apport effectif pour la Torah et les Mitsvot, conformément à l’affirmation de la Michna selon laquelle “ l’acte est essentiel ”. Bien entendu, mon propos n’est pas de faire un discours. Je veux dire qu’en tant que résident de cet endroit, vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour qu’il en soit effectivement ainsi, c’est-à-dire influencer les autres pour qu’à leur tour, ils influencent d’autres personnes, qu’ils “ soient humides au point d’humecter ”. En effet, l’assurance nous a été donnée que “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”.
En un moment propice, on mentionnera tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Et votre nom le sera également, conformément à ce que vous m’écrivez. Vous me demandez si vous devez vous efforcer de faire venir votre neveu(2), avec sa famille, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il est évident que cela est judicieux, mais, au préalable, vous devez vérifier que tel est bien leur souhait. En effet, il convient, pour y parvenir, d’intervenir d’une manière légale. Vous devez donc obtenir leur accord. Dans votre entourage, on sait ce qu’il y a lieu de faire en pareil cas, car nombreux sont ceux qui ont mené de telles démarches et qui ont réussi. Il me semble qu’il y a même des administrations chargées de traiter de tels dossiers et connaissant la meilleure façon de formuler la requête. Or, “ nul n’est sage comme celui qui a de l’expérience ”. Vous faites également référence à votre différent. Vous devez, bien évidemment, vous conformer à l’avis de votre avocat, qui connaît non seulement la loi, mais aussi la réaction des juges, laquelle est, bien souvent, déterminante. Puisse D.ieu faire qu’on vous donne le bon conseil et que vous m’annonciez de bonnes nouvelles. En effet, nous sommes en Adar et il est nous est enjoint, chaque jour, de multiplier notre joie. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour un joyeux Pourim,
Notes
(1) Monsieur E. Kazari, de ‘Hadéra.
(2) Textuellement “ le fils de votre frère ”.