Lettre n° 7583
Par la grâce de D.ieu,
29 Chevat 5721,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la caisse de notre maître, en notre
Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par
notre juste Machia’h, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 22 Chevat, avec ce qui y était joint. Vous me faites part du désir de renforcer la caisse de notre maître. J’ai bon espoir que cette motivation sera suivie d’effet, d’une manière concrète, car l’acte est essentiel. En outre, le moment est propice pour cela, puisque nous entrons dans le mois d’Adar, dont le point central est la fête de Pourim. L’une de ses Mitsvot essentielles est celle des dons aux pauvres, s’ajoutant à tous les Préceptes que l’on met en pratique à Pourim et, en particulier, à la nécessité de donner à quiconque tend la main, sans examen préalable. Or, précisément en notre génération, au sein de cet exil , dans l’obscurité profonde et intense de la période du talon du Machia’h, on peut constater la force de l’effronterie, comme le commentent longuement nos Sages. Malgré cela, on demande et l’on sollicite les bénédictions de D.ieu, on souhaite les obtenir précisément avec bienveillance et largesse. Pour que l’on donne à quiconque tend la main, chacun doit donc, à son tour, en faire de même, comme on l’a indiqué à propos de l’argent qui est distribué à Pourim.
Bien entendu, cela n’est en aucune façon comparable. Le don pratiqué ici-bas n’a rien de commun avec celui que l’on attend de D.ieu et le niveau atteint dans ce monde, qui est insignifiant par rapport aux sphères célestes, ne représente pas la situation peu enviable de celui qui, malheureusement, tend la main dans le but de recevoir une aumône d’une autre personne. Pour autant, telle est bien la valeur de l’effronterie, quand elle se manifeste dans sa dimension positive. Comme l’établissent différents textes, un homme a, en effet, le pouvoir de transformer tous les éléments malencontreux, d’en faire spécifiquement du bien. Vous consulterez, à ce sujet, le discours ‘hassidique intitulé : “ Voici les Décrets ”, qui se trouve dans le Likouteï Torah, à la Parchat Be’houkotaï. Et, c’est à ce propos qu’il est dit : “ l’effronterie envers D.ieu se révèle efficace ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, en mettant en pratique la Mitsva selon laquelle on multiplie sa joie, une joie véritable et également profonde,
M. Schneerson,
29 Chevat 5721,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la caisse de notre maître, en notre
Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par
notre juste Machia’h, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 22 Chevat, avec ce qui y était joint. Vous me faites part du désir de renforcer la caisse de notre maître. J’ai bon espoir que cette motivation sera suivie d’effet, d’une manière concrète, car l’acte est essentiel. En outre, le moment est propice pour cela, puisque nous entrons dans le mois d’Adar, dont le point central est la fête de Pourim. L’une de ses Mitsvot essentielles est celle des dons aux pauvres, s’ajoutant à tous les Préceptes que l’on met en pratique à Pourim et, en particulier, à la nécessité de donner à quiconque tend la main, sans examen préalable. Or, précisément en notre génération, au sein de cet exil , dans l’obscurité profonde et intense de la période du talon du Machia’h, on peut constater la force de l’effronterie, comme le commentent longuement nos Sages. Malgré cela, on demande et l’on sollicite les bénédictions de D.ieu, on souhaite les obtenir précisément avec bienveillance et largesse. Pour que l’on donne à quiconque tend la main, chacun doit donc, à son tour, en faire de même, comme on l’a indiqué à propos de l’argent qui est distribué à Pourim.
Bien entendu, cela n’est en aucune façon comparable. Le don pratiqué ici-bas n’a rien de commun avec celui que l’on attend de D.ieu et le niveau atteint dans ce monde, qui est insignifiant par rapport aux sphères célestes, ne représente pas la situation peu enviable de celui qui, malheureusement, tend la main dans le but de recevoir une aumône d’une autre personne. Pour autant, telle est bien la valeur de l’effronterie, quand elle se manifeste dans sa dimension positive. Comme l’établissent différents textes, un homme a, en effet, le pouvoir de transformer tous les éléments malencontreux, d’en faire spécifiquement du bien. Vous consulterez, à ce sujet, le discours ‘hassidique intitulé : “ Voici les Décrets ”, qui se trouve dans le Likouteï Torah, à la Parchat Be’houkotaï. Et, c’est à ce propos qu’il est dit : “ l’effronterie envers D.ieu se révèle efficace ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, en mettant en pratique la Mitsva selon laquelle on multiplie sa joie, une joie véritable et également profonde,
M. Schneerson,